Candidat malheureux à la présidentielle anticipée de 2009, le pasteur Bruno Ngoussi ne participera pas à la course pour le fauteuil présidentiel en 2016. L’homme de Dieu l’a fait savoir le 5 mars 2016 à Libreville.
Le pasteur Bruno Ngoussi ne sera pas candidat à la présidentielle gabonaise prévue avant la fin de l’année en cours. Il compte y participer autrement, notamment en qualité d’éveilleur de conscience, afin «d’amener les acteurs politiques du pays à se mettre au service de Dieu, de leur peuple et de l’unité du Gabon.»
Dans la perspective de la future présidentielle, Bruno Ngoussi a invité les chrétiens du Gabon à ne pas soutenir les candidats dont les comportements sont proches du satanisme et par ricochet responsables des maux dont souffre le Gabon. Entre autres, les crimes rituels, l’injustice, les détournements de deniers publics, le viol, le vol, l’homosexualité et la cupidité. «J’appelle tous les chrétiens au nom du comité de coordination du 12 décembre 2015, à ne pas soutenir les candidats qui pratiquent les cultes sataniques et les crimes rituels et dont les comportements n’honorent pas la volonté de Dieu. Il faut leur barrer la route», a-t-il déclaré devant la presse nationale et internationale.
Le pasteur Ngoussi a promis de rencontrer les différents candidats à la présidentielle, ainsi que les représentants des institutions de la République, accompagné de ses pairs d’églises, membres du comité de coordination du 12 décembre, afin d’inviter les uns et les autres à participer à toutes les actions citoyennes visant à remettre le Gabon entre les mains de Dieu à l’orée des prochaines consultations électorales.
Abordant la question du dialogue national inclusif, le leader religieux a estimé que la tenue d’une telle concertation, qui devrait déboucher sur la mise à plat des institutions n’est plus nécessaire, à quelques mois du scrutin présidentiel est inopportune. «Le processus électoral est déjà engagé. On ne peut pas changer les règles du jeu en plein match. Le temps de la réclamation du dialogue national est révolu. Il est temps maintenant de mettre en place des stratégies de prise de pouvoir», a-t-il suggéré.
