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Communiqué du Mouvement Les Souverainistes sur la déclaration de candidature d’Ali Bongo Ondimba à la prochaine élection présidentielle
Publié le dimanche 6 mars 2016   |  Gabon Libre


Declaration
© Autre presse par DR (Photo d`archive)
Declaration de candidature d’Ali Bongo Ondimba à la prochaine éléction présidentielle


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Le Mouvement les Souverainistes note, pour la regretter et la dénoncer avec force, l’annonce faite par Ali Bongo Ondimba de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle.

Ce défi lancé avec arrogance et mépris au Peuple gabonais s’est fait avec une mise en scène aussi provocatrice que macabre dans la province de l’Ogooué Maritime qui, comme nous le savons tous, a payé le prix du sang pour avoir contesté son accession illégale et illégitime à la magistrature suprême en 2009, avec l’aide et l’appui de certains partenaires et de certains compatriotes mus essentiellement par des considérations bassement matérielles et financières.

Comme pour indiquer aux Gabonais qu’il est prêt, par une énième violence, à écrire de nouveau l’Histoire de notre pays avec le sang de ses enfants dans le seul but se maintenir au pouvoir et d’enrichir ses amis de la « légion étrangère ». Comme pour dire aux autorités compétentes chargées de la validation des dossiers de candidatures à l’élection présidentielle, la CENAP et le Cour Constitutionnelle, qu’elles n’ont aucun pouvoir de rendre son dossier irrecevable.

Pour montrer toute sa détermination à se maintenir au pouvoir par la terreur et la violence, le ministre de l’Intérieur d’Ali Bongo Ondimba n’a pas hésité à instruire les forces de sécurité à user de manière inappropriée et disproportionnée des gaz contenant des substances chimiques contre les sympathisants de Monsieur Jean Ping, venus l’accueillir pacifiquement à l’aéroport international Léon Mba. Pourtant, la veille, les sympathisants du candidat Ali Bongo Ondimba, l’ont librement et sans entrave accueilli à ce même aéroport.

Le Mouvement les Souverainistes tient à souligner que le Peuple gabonais est meurtri par le feuilleton honteux et déshonorant d’un chef d’Etat qui peine à produire un acte de naissance en bonne et due forme, comme cela est exigé de tout citoyen. Ce navet qui défraie la chronique des médias nationaux et internationaux depuis 2009 a vu s’ouvrir un procès au pénal en France intenté par un membre de sa famille – ce qui indique que le sujet n’est pas une fantaisie de l’opposition gabonaise.

Ali Bongo Ondimba a lui-même reconnu que l’acte de naissance à lui délivré par un service d’état-civil non habilité du troisième arrondissement de la Commune de Libreville, et qu’il a utilisé dans son dossier de candidature à l’élection présidentielle anticipée d’août 2009, était un faux.

Toutefois, il n’a tiré et ne veut tirer aucune conséquence de cette exception d’illégalité dont l’impact sur la constitutionnalité de sa candidature relève de l’essentiel, compte tenu des dispositions de l’article 10 alinéa 3 de notre loi fondamentale qui dispose : « toute personne ayant acquis la nationalité gabonaise ne peut se présenter comme candidat à la présidence de la République. Seule sa descendance ayant demeuré sans discontinuité au Gabon le peut, à partir de la quatrième génération». Faut-il rappeler que cet article a été introduit dans la Constitution par Omar Bongo Ondimba et son Parti démocratique gabonais ? Et que le même Omar Bongo avait adopté des dizaines d’enfants de par le monde ? Dura lex sed lex.

Dans un Etat de droit, le fait accompli ne peut être une source de droit. Violer la plus haute norme de l’Etat crée une situation de rupture de confiance autant pour le citoyen qui se voit livré à l’arbitraire dès lors que la loi n’est plus égale pour tous, que pour tout partenaire du Gabon qui peut légitimement s’interroger si le contrat qu’il signe avec notre pays a plus de garantie d’être respecté que la Constitution.

Aujourd’hui, compte tenu de l’urgence de la situation, et pour éviter à notre pays un embrasement aux conséquences incalculables, nous invitons toutes les Gabonaises et tous les Gabonais à s’unir au-delà de leur appartenance partisane, ethnique, sociale, idéologique ou religieuse, pour faire échec à ce dessein aventureux d’Ali Bongo Ondimba.

Comme un seul homme et sur les pas de nos valeureux ancêtres, nous devons nous lever pour dire non.
Non à la dictature d’une famille et de ses valets !
Non à la spoliation des richesses de notre pays !
Non au mépris de la souveraineté de notre peuple !

Par ailleurs, le Mouvement les Souverainistes tient à rappeler aux amis du Gabon en général et à la France en particulier que chacun doit, dès à présent, prendre ses responsabilités, toutes ses responsabilités face à cette nouvelle tentative d’humiliation par le clan BONGO et ses complices, d’un peuple outragé et désormais excédé qui ne demande qu’à vivre en harmonie et en paix avec lui-même et avec les autres.

C’est bien connu, la patience a des limites. C’est donc ensemble et avant qu’il ne soit trop tard, que nous devons tout mettre en œuvre pour que le Gabon, terre d’accueil à l’hospitalité légendaire, ne soit pas transformé par le mépris, l’arrogance et la naïveté d’un seul homme et de sa petite poignée d’affidés, en une terre hostile.

Il nous revient donc de faire en sorte, tous ensemble, que le Gabon, notre pays, ne soit pas analysé par quelques futurs historiens comme le passé d’une illusion.

L’évocation de l’article 1er alinéa 21 de notre loi fondamentale nous oblige : « Chaque citoyen a le devoir de défendre la patrie et l’obligation de protéger et de respecter la Constitution, les lois et règlements de la République ».

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