Dans le cadre de leurs activités pédagogiques, 25 étudiants de master II en Sciences de la vie de la terre (SVT), de l’École normale supérieure (ENS), ont effectué, le 4 mars 2016, une visite guidée des installations de la Société d’énergie et d’eau du Gabon à Ntoum et Libreville.
L’usine de production d’Eau de Ntoum et le laboratoire central de Libreville ont accueilli le 4 mars courant, la visite des étudiants de master II en Sciences de la vie et de la terre de l’Ecole normale supérieure. Objectif : mettre les apprenants en situation de prélèvement et d’analyse de l’eau. «La visite que nous venons d’effectuer ce jour, rentre dans le cadre de la matière Écologie microbienne que nous apprenons à l’ENS. Elle nous permet de concilier la pratique à la théorie. Grâce à cette visite, nous avons pu comprendre les trois principaux types de bactéries éliminées par les agents de la SEEG et la façon dont ceux-ci sont traités», a confié Nguema Ndong, étudiant.
De cette visite d’immersion de près de sept heures, il ressort qu’en plus d’un dispositif équipé de machines destinées au prélèvement, à la décantation, à la filtration, à la désinfection et à la distribution de l’eau de la rivière Nzeme, située à Ntoum, la SEEG dispose aussi de trois centres d’analyse dont le laboratoire central eau qui vient de passer avec succès l’audit de surveillance Cofrac (Comité français d’accréditation), un an après son accréditation à la norme ISO/CEI 17025. Selon Aude Akoue Mba, responsable du laboratoire, «ces instruments ont pour fonction de définir le point de prélèvement dans les localités desservies, de veiller au respect des normes en vigueur avec les flacons spécifiques, du transport mais aussi de suivre au quotidien les analyses effectuées. Tout ceci, pour assurer une meilleure distribution d’eau de qualité aux usagers en fonction des normes définies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)».
Pour Ludovic Mewomo, enseignant de l’ENS accompagnant les étudiants, les établissements supérieurs ne disposant pas de mêmes équipements que ceux du concessionnaire d’eau et d’électricité, il paraissait nécessaire de solliciter cette visite à la SEEG. Toute chose qui vient dissiper tous les soupçons susceptibles de naitre autour du suivi et de la qualité d’eau distribuée à la population gabonaise.