Plus d’un an après son divorce d’avec le Parti démocratique gabonais (PDG), l’ancien Premier ministre devrait officialiser sa candidature à la présidentielle dans les prochains jours.
Pour une partie de l’opinion, les indiscrétions au sujet de l’éventuelle candidature de Raymond Ndong Sima à la présidence de la République relèvent de l’évidence. «L’événement serait d’ailleurs qu’il se rétracte et décide de ne pas se lancer, alors qu’autour de lui des gens ont fait bloc et n’ont pas cessé d’exprimer leur soutien», commente un quidam. Si certains doutent de «la détermination» et de «la capacité» de l’ancien Premier ministre à «aller jusqu’au bout», dans son quartier général du 6e arrondissement de Libreville, l’on semble s’affairer et préparer les gadgets de campagne. A quelques mois de l’échéance, à travers les réseaux sociaux et certains médias locaux, la rumeur enfle. «Le 19 mars prochain, Raymond Ndong Sima, qui rentre d’un voyage à Bruxelles, va officiellement annoncer sa candidature», croit savoir l’hebdomadaire Ezombolo, non sans se moquer de l’ancien Premier ministre, qu’il dit «incapable de gagner une petite élection locale dans son propre village, Yeffa, ou faire élire son candidat à l’élection législative partielle au canton Kyé».
Si certains peuvent se montrer durs à l’endroit de Raymond Ndong Sima, c’est que, ces derniers mois, l’homme est invisible sur le terrain national, alors que, «une semaine sur deux», il est annoncé dans un pays étranger, notamment la France. Pour d’autres, plutôt que de songer à une candidature, l’ancien Premier ministre devrait plutôt songer à apporter son soutien à l’un des candidats de l’opposition. Si rien n’est encore sûr, les jours à venir devront permettre à Raymond Ndong Sima de réfléchir et se prononcer en âme et conscience.