Avec à son bord 79 personnes, un navire d’immigrés clandestins en partance pour le Gabon, a été intercepté, le 2 mars dernier, aux larges des côtes béninoises.
Grosse prise de l’unité spéciale de police fluviale béninoise, qui a intercepté, le 2 mars, au large de Cotonou, une barque transportant des migrants en partance pour le Gabon. «Autour d’une heure du matin, l’équipe a interpelé, sur renseignements, une barque de type artisanal en direction de la mer. L’interpellation a eu lieu sous le troisième pont à Cotonou. A l’intérieur de la barque, il y avait 79 personnes, dont 11 femmes et trois mineurs et deux barreurs», a expliqué un élément de la police fluviale béninoise, interviewé par koaci.com «Selon nos renseignements, ils devaient rallier un navire en mouillage dans nos eaux, qui devait ensuite les transporter vers le Gabon, la destination finale. Il y a plusieurs nationalités dont des Béninois, des Nigériens, des Maliens, et des Burkinabès», a-t-il poursuivi.
Après ce coup de filet, les services de la police fluviale béninoise sont à pied d’œuvre pour le rapatriement dans les pays d’origine. «Dès que nous avons été avisés de la situation, nous nous sommes immédiatement déployés sur le terrain. Nos services compétents vont s’occuper de ces victimes de la migration irrégulière. Nous ferons le point des différentes nationalités et aviserons les ambassades, les chancelleries et consulats des pays d’origine de ces personnes et des dispositions seront prises pour que ces victimes soient rapatriées dans leurs pays d’origine, avec le concours de toutes les institutions qui nous accompagnent en pareille situation», a assuré un responsable de la police fluviale béninoise, évoquant la mise à contribution de l’organisation internationale de la migration, de la Croix Rouge et de toutes les structures concernées par les migrations.
Depuis plusieurs années, le Gabon est considéré comme un eldorado. Et pourtant, entre 2014 et 2015, plus de 1 000 immigrés clandestins ont été rapatriés vers leurs pays d’origine.