Les efforts de protection de la vie sauvage s’intensifient de jour en jour. L’année dernière, les États Membres de l’Organisation des Nations Unies ont adopté les objectifs de développement durable, qui incluent des cibles concernant spécifiquement la lutte contre le braconnage. L’Assemblée générale a également adopté d’un commun accord une résolution visant à réduire le trafic d’espèces sauvages. La détermination politique de mettre fin à ces infractions hautement destructrices, exprimée avec une telle éloquence, se traduit à présent par des mesures concrètes sur le terrain grâce aux efforts collectifs des pays du monde entier.
Cela étant, la préservation de ce patrimoine naturel vital pour les générations présentes et futures exige des principales parties prenantes, tous continents et tous secteurs confondus, qu’elles fassent bien plus. En particulier, les populations qui côtoient de près la vie sauvage doivent être associées à l’action de conservation.
Il ne reste plus beaucoup de temps pour mettre fin à ce fléau qui met en danger certaines des espèces les plus emblématiques du monde. Pour lutter contre le braconnage et le trafic d’espèces protégées, il est indispensable de s’attaquer tant à l’offre qu’à la demande, sur la base des cibles et objectifs arrêtés d’un commun accord et des instruments internationaux applicables, tels que la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
Le monde est depuis trop longtemps le spectateur impuissant d’images déchirantes d’éléphants massacrés pour leurs défenses. Selon la CITES, le massacre des éléphants d’Afrique et le trafic de l’ivoire se poursuivent à un rythme alarmant. Les éléphants d’Asie sont eux aussi, de plus en plus, les victimes du braconnage.
Beaucoup d’autres espèces, comme les guépards, les pangolins, les rhinocéros, les tortues marines, les requins, les tigres, les baleines et les bois précieux, sont exposées à tout un ensemble de graves problèmes, notamment la modification de l’habitat, la surexploitation et le trafic.
En cette Journée mondiale de la vie sauvage, je vous engage tous, particuliers, entreprises et pouvoirs publics, à contribuer à la protection des espèces animales et végétales sauvages de la planète. Le sort des espèces sauvages dépend de chacun de nous. L’avenir de la vie sauvage est entre nos mains !