Thème retenu, cette année, la non-discrimination envers les personnes vivant avec le VIH/Sida.
A l'occasion de la Journée mondiale contre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH/Sida, le ministre de l’Égalité des chances, Patricia Taye, a échangé avec ces personnes mises au ban d'une société discriminante. Du constat fait par les autorités, il ressort que la stigmatisation demeure grandissante. Un comportement qui favorise un mauvais traitement des personnes vivant avec le VIH/Sida dans leurs milieux respectifs.
A cette circonstance, il a été rappelé que la non-discrimination est inscrite dans l’ensemble des traités et conventions des Nations unies, relatifs aux droits de l’Homme. « Tout État ayant ratifié ces traités et conventions doit faire de la non-discrimination un de ses principes directeurs ».
Par ailleurs, au cours des échanges, les séropositifs ont expliqué au membre du gouvernement leurs difficultés quotidiennes. En réponse, le chef de département de l’Égalité des chances a laissé entendre que le nouveau programme lancé par Ali Bongo Ondimba répond à leurs préoccupations. L'objectif 3 de ce programme doit être atteint: " c’est-à-dire zéro nouvelle infection au VIH ; zéro discrimination ; zéro décès lié au Sida.»