Pour permettre à chaque gabonais d’entreprendre ou d’accéder à un meilleur emploi, il faut adapter les formations aux besoins du marché de l’emploi. La spécialisation, étant une des pistes du développement socio-économique recherchée au Gabon.
L’avenir se prépare maintenant ! Si l’autonomie des Gabonais est l’urgence du moment et que « l’égalité des chances pour tous » doit favoriser l’éclosion de cette urgence, la spécialisation constitue à n’en point douter ce vecteur qui permettra à tout gabonais d’accéder à ces « chances ». L’ancrage dans la diversification économique, l’industrialisation économique, l’incitation à l’entreprenariat et par conséquent, la lutte contre le chômage invitent, aujourd’hui à repenser les modèles d’apprentissage et les formations proposées. L’urgence du moment l’oblige, car à l’horizon 2020, le Gabon doit pourvoir 100.000 emplois.
Pour y arriver, il faut nécessairement créer les conditions et le cadre propice à l’atteinte de cet objectif. Au profit d’une base d’enseignement classique axée sur des connaissances théoriques pour la plupart et des domaines trop généralistes tels que l’économie, le droit, la géographie, la communication, la littérature, la comptabilité, le marketing…, il y a désormais lieu d’orienter les apprentissages vers la spécialisation mais pour cela, il faut dynamiser les offres de formation professionnelle proposées par les grandes écoles et autres instituts locaux, voire créer des nouvelles, en fonction des besoins économiques.
Cela permettra d’accompagner le développement des programmes économiques actuels comme celui de l’agriculture. Certaines économies à travers la planète ont pu prospérer grâce à ses considérations. Le Qatar faisant tâche d’huile à la seule prononciation de son nom est le parfait exemple. Idem pour des pays comme la Malaisie qui ont su faire de l’agriculture un modèle de référence. La spécialisation soutenue par les formations adaptées aux enjeux économiques est un principe moteur des économies.
Le Gabon a de grandes ambitions de développement socio-économiques or, la réalité est telle que pour matérialiser ses ambitions, il lui faut des individus formés sans qui, le pari ne sera pas gagné à échéance. Pourquoi ne pas créer les conditions et le cadre de ce développement ? La spécialisation pour tous, offre à chacun du potentiel et permet de faire face à la compétitivité accrue dans le marché du travail. L’agriculture, le bois, la restauration, l’entreprenariat… sont des activités encore inépuisées au Gabon, qui offrent des opportunités d’affaires et d’emplois immenses. C’est par le développement des programmes spécialisés dans ces domaines d’activités, que le Gabon pourra donner à chaque gabonais « l’égalité des chances » et que celle-ci permettra à chacun peut-être «