Attendu ce mercredi après-midi à Libreville, le candidat déclaré du front Uni de l’opposition, de retour de France, n’a pas reçu la ferveur populaire que lui réservaient ses sympathisants.
Un important dispositif de sécurité était présent à l’aéroport international Léon Mba. Les policiers contrôlaient les véhiculent et filtraient les entrées. « … vous voyagez ? », c’est la question posée, depuis le parking, à tous ceux qui tentaient d’y accéder. « …seuls les voyageurs ont le droit de passer... », la presse aussi y était refoulée.
Mobilisés pour accueillir Jean Ping, l’ancien président de la Commission de l’Union Africaine et candidat à l’élection présidentielle au Gabon cette année, les amis et sympathisants de l’opposant n’ont pas pu exprimer l’ambiance qu’ils avaient prévue. « C’est extrêmement grave, nous n’avons rien cassé, nous n’avons pas troublé l’ordre public, on nous empêche d’accueillir le président Jean Ping… », a affirmé un partisan.
Malgré cet empêchement, un groupe de partisans a patienté dans les alentours de l’aéroport jusqu’à la sortie de leur leader. Ce dernier était sous la protection des forces de l’ordre. Arrivé à sa résidence avec la foule qui le suivait, il a condamné le comportement des policiers devant la presse.