Libreville . En visite dans la province de l’Ogooué-Maritime, depuis dimanche dernier, Ali Bongo Ondimba, Président s’est déclaré candidat à sa propre succession à la prochaine élection présidentielle d’août prochain. Alors qu’il visitait, le chantier de la route Port-Gentil –Omboué destinée à relier l’ile Mandji au continent. Il a formulé le souhait d’obtenir la confiance renouvelée de ses compatriotes, auxquels il a adressé changement, a-t-il insisté, pour favoriser la création d’emplois, la promotion de l’entrepreneuriat, le soutien à la formation, l’élargissement de la couverture médicale actuelle. Dès l’annonce de cette nouvelle, nous sommes rapprochés d’Hervé Omva, prendre sa réaction « stratégiquement, c’est une très bonne chose, depuis plusieurs mois, les acteurs politiques de la majorité pour l’émergence, soutenant l’action du Chef de l’État, n’ont cessé de lancer des appels à la candidature, j’estime simplement que le président de la République a répondu à ses derniers, ça permet aussi d’ouvrir le débat politique dans notre pays, devant tout ce qui s’est autour du Chef de l’État certain pensaient qu’il allait se débiner, avec cette annonce le débat montera d’un cran, surtout plus constructif »
Poursuivant ses propos Hervé Omva leader de la société civile, justifie aussi le cadre dans lequel l’annonce a été faite, « c’est aussi un défi pour le Président d’aller à Port-Gentil au moment où la chute du prix du baril de pétrole fait effet, avec le licenciement des employés, dans plusieurs entreprises de la capitale économique, ce qui est important sait qu’il a annoncé sa candidature, nous IDC-Africa, accompagnons les politiques dans la mise en œuvre de leurs programmes, comme c’est le cas avec Ali Bongo Ondimba, depuis son arrivée à la magistrature suprême, en terme d’expertise, d’éveil » par apport aux candidats déjà déclaré le membre de société civile renchérie « Jean Ping est un compatriote, je lis sa candidature, comme quelqu’un qui peut apporter son expertise, nous attendons son projet de société pour le Gabon, mais nous refusons qu’on nous amène un débat de chambre, un débat qui ne favorise pas le bien-être de nos populations » concernant l’acte de naissance du président « le problème de l’acte de naissance , c’est un faux débat, les gabonais ont d’autres problèmes que celui de l’acte de naissance, il a été à plusieurs fois membre du gouvernement, ça n’a jamais été évoqué pourquoi aujourd’hui, il devient un chou gras pour une opposition qui va mal, Ali Bongo Ondimba est un citoyen gabonais comme tout autre »
C’est pour dire que les choses, commencent à se préciser, l’actualité de notre pays sera danse, dans les toutes prochaines semaines.