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Gabon : le FMI juge le système financier "sain dans l’ensemble"
Publié le mardi 1 mars 2016   |  Agence d'information d'afrique centrale


Christine
© Autre presse par DR
Christine Lagarde, directrice du FMI


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Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a fait le point sur l’activité économique au Gabon, qui « se heurte à une poussée de vents contraires ».

L’exploitation de nouveaux gisements pétroliers et une amélioration de la productivité devraient permettre à la croissance globale de se maintenir aux alentours de 4 % en 2015. Le ralentissement de l’activité hors pétrole s’est poursuivi, principalement en raison des secteurs du bâtiment, des transports, du commerce et des services et à la chute des cours du pétrole et des recettes publiques qui en sont liées, dont l’économie du pays reste fortement tributaire.

En 2016, la croissance globale devrait tomber à 3,2 %, selon le FMI, sous l’effet principalement de la baisse de la production pétrolière. Pour le Fonds, les priorités du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), doivent être revues compte tenu des fortes contraintes de financement de la conjoncture actuelle. Les administrateurs notent que la faiblesse attendue des cours du pétrole et la baisse tendancielle de la production pétrolière continuent de mettre à l’épreuve la résilience macroéconomique du pays et pèsent sur ses perspectives de croissance à moyen terme.

Pour eux, la faiblesse attendue des cours du pétrole et la baisse tendancielle de la production pétrolière continuent de mettre à l’épreuve la résilience macroéconomique du pays et pèsent sur ses perspectives de croissance à moyen terme. Il est donc essentiel de redoubler les efforts en faveur de la diversification économique, de poursuivre l’ajustement budgétaire face au choc pétrolier, de renforcer la stabilité du secteur financier et de dynamiser les réformes structurelles.

Ils saluent les réformes entreprises dans la gestion des finances publiques, jugent le système financier « sain dans l’ensemble », mais ils appellent à remédier à la faiblesse financière des banques publiques. Ils encouragent les autorités régionales et nationales à s’attaquer au problème des banques publiques en difficulté et soulignent l’importance de l’approfondissement financier et de la diversification économique, pour améliorer la résilience du secteur financier.

Dans cette perspective, ils apprécient les progrès accomplis par les autorités dans le développement des infrastructures nationales et encouragent les autorités à redéfinir les priorités de leur programme de réformes, à renforcer l’éducation et les institutions et de rendre le marché du travail plus flexible.

Ils exhortent aussi les autorités à intensifier l’intégration intra-régionale et la libéralisation des échanges au sein de la Cémac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale). Les administrateurs invitent les autorités gabonaises à accorder une plus grande priorité à l’amélioration de la qualité et de l’actualité des données macroéconomiques pour renforcer la surveillance.
Noël Ndong

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