Administrations sectorielles, Petites et moyennes entreprises (PME) et bureaux d’études techniques (BET), vont bénéficier d’une série de formations via un projet de 630 millions de francs cofinancé par le Gabon et le 10e Fonds européen de développement (Fed).
Dans le cadre du Programme d’appui à la gouvernance sectorielle (Pagos), plusieurs contrats d’une valeur totale de 630 millions de francs ont été signés en fin de semaine dernière à Libreville par le ministère des Infrastructures, des privés et des bureaux d’études. Cofinancé par l’Etat et le 10ème Fonds européen de développement (Fed), ce projet a pour objectif spécifique d’améliorer l’entretien routier par le renforcement des capacités des agents de l’administration, petites et moyennes entreprises et bureaux d’études techniques.
Selon le secrétaire général adjoint du ministère des Travaux publics, il s’agira de formations théoriques et pratiques, communément appelées «chantiers écoles», qui permettent d’acquérir non seulement des outils d’aide à la décision, mais aussi des méthodes de réalisation des travaux d’entretien. A en croire ses dires, ce projet vise la promotion et le développement du secteur privé et de l’ingénierie dans l’entretien routier. «Ces contrats, qui concernent essentiellement les marchés de travaux attribués à six PME et de contrôle à trois BET, sont le résultat d’un appel d’offres lancé en novembre 2015, pour l’entretien des routes en terre de Malibé 2 au Nord de Libreville, de Benguié-Makouké dans la province du Moyen-Ogooué et des dépendances des routes Lastourville-La Léyou et Carrefour Libeba-Aéroport de Koulamoutou dans l’Ogooué-Lolo», a expliqué Léopold Ongangui, annonçant : «D’autres appels d’offres, permettant de contractualiser 23 marchés avec des PME et 13 de contrôle avec des BET, sont en cours».
Le coordonnateur de la cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fed (Caon-Fed) a souligné qu’il agit non seulement en tant que maître d’ouvrage mais aussi comme interface entre le gouvernement et la délégation de la Commission européenne. «Nous avons la responsabilité, en dernier ressort, de veiller à ce que la convention signée entre le gouvernement et l’Union européenne s’applique conformément aux termes qui ont été arrêtés par les deux parties», a indiqué Firmin Ghislain Lendoye.
La convention de financement du Pagos, dans sa composante entretien routier, a été paraphée le 7 décembre 2011 pour cinq ans, suivant les procédures du 10ème Fed.