Libreville - Après sa déclaration du 17 janvier dernier, annonçant sa démission du Parti Démocratique Gabonais(PDG), l’ancien ministre délégué à l’éducation nationale et à l’Agriculture sous Omar Bongo Ondimba vient d’organiser un grand meeting populaire à Lambaréné. Ce meeting marque le top d’un vaste programme de causeries, que l’ancien ministre doit animer dans les toutes prochaines semaines à l’intérieur du pays. L’objectif ici est de présenter la vision que Frédéric Massavala Maboumba à pour notre pays. La rencontre politique de la ville du Grand Blanc, a tenu toutes ses promesses. Et ceux qui ont dissuadé les populations à ne pas assister à ce meeting ont eu tort parce qu’ils sont venus nombreux, des quatre coins de la province du Moyen-Ogooué, écouter le message que le fils de Mboukou a délivré.
C’est un Frédéric Massavala Maboumba pétillant de forme et surtout bien cintré, qui est apparu, samedi dernier au stade de l’aéroport. L’homme est revenu sur les raisons de son départ du PDG, et, a ensuite fait un diagnostic de la situation dans laquelle se trouve notre pays, depuis la prise de pouvoir d’Ali Bongo Ondimba. D’entrée de jeu, il a expliqué le choix de la ville de Lambaréné, parce que cette ville plein de symbole est le Gabon en miniature, car il regroupe la quasi-totalité des groupes ethnolinguistiques que compte le pays. Mais aussi à cause de l’histoire de l’hôpital Albert Schweitzer, qui est connue à travers le monde. «Parler de cette structure sanitaire, confiait-il, renvoie tout de suite au Gabon, dans une ville chargée d’histoire, l’histoire qui éclaire le présent, et le présent qui détermine l’avenir ». Lambaréné à une forme particulière, parce que cette ville représente trois signes divin, ceux de la trinité. Pour conclure sur ce volet, l’homme politique a dit qu’il fallait qu’il débute sa tournée à Lambaréné comme pour venir prendre la bénédiction des Génies de cette contrée.
Il a décidé de parler parce que notre pays va mal, selon lui «lorsqu’on élit un président, c’est pour qu’il travaille pour rendre son peuple heureux, le cas de notre pays est contraire, le peuple est malheureux, et pour cela, il faut faire partir Ali Bongo Ondimba en aout prochain et cela doit se faire ensemble». Dans le franc-parler qu’on lui reconnait, l’homme n’a pas eu de peine à délier sa langue en multipliant les proverbes « On reconnait l’arbre grâce à ses fruits, comme pour dire on reconnait un homme politique à travers ses décisions ». L’homme politique s’insurge sur la décision qui vise à préserver les éléphants, même s’ils détruisent les plantations des villageois qui nourrissent leurs familles au quotidien avec le fruit de leurs récoltent. Une décision qui montre qu’Ali BONGO n’est pas intéressé par le bien-être de sa population, il n’y a qu’un enfant de paysan pour comprendre les problèmes des personnes qui vivent en zone rurale. Autre mesure qui fâche Frédéric Massavala Maboumba de la politique d’Ali, c’est l’interdiction d’importation des véhicules de moins de trois ans dans notre pays, tous les gabonais n’ont pas assez d’argent pour payer les voitures qui couteraient 40 à 60 millions, donc demain il faut annulée toutes ces mesures qui ralentissent le bon fonctionnement de notre pays et qui révoltent les Gabonais.
Il a aussi condamné, l’interdiction d’exportation des grumes, on n doit plus couper le bois, là encore comment vont vivre ceux qui avaient leurs petit permis, avec lequel ils arrivaient à joindre les deux bouts. Car aujourd’hui pour exploiter le bois, il faut avoir une scierie, alors qu’elle coute chère et n’est pas accessible à tous. Autant des mesures qui n’arrangent pas les populations. Ce sont ces frustrations qu’il veut réparer, lui, MASSAVALA, pour que les gabonais puissent se parler et surtout se sentir alaise chez eux.
Parlant de son positionnement politique, l’ancien conseiller du président de la République a dit observer les parties de l’opposition, avant de prendre une décision définitive. Frédéric Massavala Maboumba, est certainement le seul homme politique de sa génération qui tient des discours politique (meetings et causeries) sans rédiger au préalable. Donc ses idées sont bien hiérarchisées, avec des phrases et des proverbes explicatifs pleins de symboles qu’il place là il faut, surtout au moment qu’il se fait ‘’véritable bête politique ‘’. Le constat a été fait par nos reporters lors des sorties de la chambre de commerce de Libreville et de Lambaréné le week end écoulé. Il en a profité de la circonstance pour inviter les gabonais qui ne se sont pas encore fait enrôler, à le faire le plus rapidement possible, avant la clôture des révisions du fichier électorale.