Parmi les mesures envisagées par l'agro-industriel belge, figurent en bonne place la vente de plusieurs bâtiments, dont le siège de Libreville, la suppression des heures supplémentaires et des frais de mission, la diminution de la flotte de véhicules légers, le contrôle des quotas kilométriques, entre autres.
A la faveur d’une tournée d’information et d’explication sur l’ensemble de ses sites (Mitzic, Bitam, Lambaréné, Zilé, Makouké, Kango, le Ranch-Nyanga et la direction générale à Libreville), le P-DG du groupe Siat, Pierre Vandebeeck, a récemment annoncé un certain nombre de mesures d’austérité à l’ensemble des partenaires sociaux afin de faire face à la crise. Spécialisée dans l’agro-industrie à travers ses trois pôles d’activités que sont l’hévéaculture, le palmier à huile et l’élevage bovin, Siat-Gabon subit, elle aussi, les contrecoups de la récession économique. Notamment dans le secteur de l’hévéaculture où les cours du caoutchouc ne cessent de s’effondrer depuis trois ans, avoisinant aujourd’hui les 1100 dollars (696 000 francs), soit une chute de 60 % sur la période considérée. Face à ce sombre tableau, l’opérateur économique belge se trouve dans une situation financière et économique difficile depuis ces trois dernières années, raison pour laquelle des mesures économiques ont déjà été prises.