Pour avoir harcelé le ministre français de l’Economie, une jeune compatriote, étudiante en droit néanmoins psychologiquement déficiente, a, récemment, été arrêtée en France avant d’être remise en liberté avec un simple rappel à la loi.
L’affaire couvait depuis quelques temps, avant que la victime ne décide finalement de déposer plainte. La victime ? Emmanuel Macron ! L’agresseur ? Une jeune étudiante gabonaise en France. D’après le site du Midi Libre, depuis septembre dernier, après qu’il eut donné son adresse mail à de jeunes entrepreneurs, le ministre français de l’Economie est assailli de messages d’amour et d’images embarrassantes pour une personnalité de son rang. «Il s’agissait de messages à caractère érotique. C’était des mails dans lesquels elle lui déclarait sa flamme. Il y avait aussi des photos d’elle, dans le détail desquelles nous n’entrerons pas», a précisé une source judiciaire. L’on rapporte qu’il s’agissait de photos de nu que l’étudiante de 29 ans envoyait par mails sur la boîte personnelle du ministre, dont elle disait être éperdument amoureuse. C’est la grande fréquence des messages qui a décidé Emmanuel Macron à déposer plainte pour harcèlement, le 16 février dernier.
Interpelée par la police judiciaire, la jeune habitante de Juvignac (Montpellier), étudiante en droit, a été placée en garde à vue, le 25 février 2016, pour «messages réitérés malveillants en vue de troubler la tranquillité d’autrui». Quelques heures après, elle a été remise en liberté. «Nous sommes face à quelqu’un qui souffre de troubles psychologiques et qui ne présente aucun caractère de dangerosité», a justifié le psychiatre qui l’a examinée. «Elle a, semble-t-il, compris que son comportement ne pouvait être toléré», a expliqué le procureur de la République de Montpellier, qui a décidé, le 26 février au matin, de lever la garde à vue de l’étudiante gabonaise.
Toutefois, la remise en liberté de la jeune femme a été suivie d’une convocation en justice. «(Elle) ne devrait pas, compte tenu de sa fragilité psychologique, passer devant le tribunal correctionnel, la réponse pénale choisie par le parquet étant celle d’un simple rappel à la loi», a indiqué le Midi Libre. Une bien curieuse affaire…