Le Gabon tablerait sur un taux de croissance de 6,5 pour cent tiré par l’investissement public notamment dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures de transport, indique un communiqué de la direction de la communication de la présidence de République gabonaise, citant des analystes économiques internationaux.
Une croissance en légère baisse par rapport à l’année 2013 où il atteint 7 pour cent avec une inflation annuelle moyenne qui s’est stabilisée autour de 2,5 pour cent.
Par ailleurs la banque britannique Standard Chartered a affirmé dans son dernier bulletin d’alerte économique que les indicateurs majeurs de l’économie gabonaise sont positifs, selon un communiqué de l’établissement financier.
« Signature internationale respectée, stabilité politique, gouvernance financière, paramètres de crédit, gestion de la dette : les fondamentaux du Gabon sont solides », précise le communiqué.
Ce bulletin est publié alors que le gouvernement gabonais tente de réduire la masse salariale publique qui pèse sur les finances.
Dans cette optique le ministre gabonais de l’Economie et de la prospective, Christophe Akagha Mba avait souligné la semaine dernière la veille la capacité de l’État à respecter ses engagements et réaffirmé la volonté du gouvernement d’encourager la bonne gouvernance financière et l’équité administrative, après la suspension provisoire des fonds communs.
Le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a annoncé la semaine dernière la suspension du paiement des fonds communs (des primes versés aux fonctionnaires des régis financières et certains ministères).
Selon une source proche du ministère gabonais du Budget, les fonds communs représentent une manne financière mensuelle de l’ordre de 150 milliards de FCFA.
Autre facteur positif, le Gabon dispose de meilleurs paramètres de gouvernance que des pays voisins également notés BB- par l’agence Fitch.