Le karaté local est à l’honneur ce week-end, à Libreville, avec la 4e édition de la coupe de l’ambassadeur du Japon.
A l’initiative de l’ambassade du Japon au Gabon et de la Fédération gabonaise de karaté-do et des arts martiaux affinitaires (Fegakama), la quatrième édition de la Coupe de l’ambassadeur du Japon se tient le 27 février courant à Libreville. «Le Japon accorde une importance particulière au sport qui est à la fois une source d’épanouissement de la jeunesse et un moyen de renforcement des liens d’amitié et de la compréhension mutuelle entre les peuples. Au Japon, les arts martiaux sont considérés non seulement comme un sport physique, mais aussi comme des instruments pour forger un esprit sain et un comportement discipliné, sur le principe de respect des autres et de contrôle de soi», a expliqué un responsable de l’ambassade du Japon, avant de poursuivre : «Le Gabon est un pays jeune et dynamique, avec qui le Japon entretient une amitié de longue date. C’est donc tout à fait naturel que notre ambassade contribue à la promotion du sport au Gabon en général, et notamment les sports d’origine japonaise comme le judo et le karaté».
Pas moins de 200 combattants provenant de cinq provinces (Estuaire, Haut-Ogooué, Ogooué-Maritime, Moyen-Ogooué et Woleu-Ntem) doivent prendre part à cette compétition. «Il est vrai que les athlètes étrangers n’y sont pas conviés, mais cette coupe est une opportunité pour nos karatékas de se retrouver, de savoir où ils sont et de préparer d’autres évènements, qu’ils soient nationaux ou internationaux», a commenté le président de la Fegakama, relayé par L’Union. Indiquant qu’il y aura plus de participants cette année, Paterne Dicka a laissé entendre que la compétition est basée sur les principes du judo. «Comme ces deux disciplines sont nées sur l’ile d’Okinawa, et comme le judo avait déjà, à Libreville, un événement qui magnifiait cet art, il était donc logique que la Fegakama emboite le pas à la fédération sœur. On ne copie que ce qui est bon. La représentation japonaise est une solide partenaire pour cette coupe (…) et nous sommes heureux», a-t-il déclaré.
Destinée aux juniors et séniors, la Coupe de l’ambassadeur du Japon devrait, par ailleurs, constituer une mise en jambes pour les judokas, dans la perspective du prochain championnat d’Afrique, en avril prochain à Libreville. «Nous n’avons pas pu participer aux open de Paris et d’Egypte. La Coupe de l’ambassadeur du Gabon va donc servir de baromètre, tant pour les sportifs que pour les instances dirigeantes. Mais nous sommes en net progrès, comme le prouvent les dernières médailles obtenues lors des récents jeux africains de Brazzaville», a lancé Paterne Dicka. «Depuis plusieurs années, des stages et des examens sont obligatoires avant toute compétition au niveau mondial. Ce qui autorise notamment les entraineurs à suivre leurs poulains sur les tatamis», a-t-il conclu
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