Le ministre des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire s’est rendu, le 26 février courant, sur les différents chantiers de voiries lancés dans la commune de Libreville, afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, mais également du respect, par les entreprises adjudicataires, des exigences et normes.
Le chef du département des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire et son cabinet ont effectué, le 26 février 2016, une visite inopinée des chantiers de construction et de réhabilitation des principaux axes de la voirie de Libreville. Tour à tour Jean-Pierre Oyiba s’est rendu sur l’axe du boulevard Jean Paul II, la voie Ancienne Sobraga-sortie du boulevard Triomphal, l’arrière de l’Assemblée nationale, le carrefour Charbonnages-école publique pour s’achever sur le site du projet de construction des 2 x 2 voies sur le tronçon PK5-PK12.
À chacune des étapes inspectées le ministre de l’Équipement et sa suite ont reçu d’amples explications de la part des responsables des différents chantiers. De l’avis de Jean Pierre Oyiba des travaux considérables ont été réalisés sur le terrain. «C’est une appréciation positive de ce qui se fait. Je constate pour me réjouir que les travaux qui ont été lancés il y a quelques mois prennent non seulement leur vitesse de croisière, mais, sont achevés pour la plupart et d’autre sont en voie d’achèvement», a-t-il noté.
À la population impatiente de voir les travaux s’achever, le ministre a rassuré que tout se fera dans le respect des clauses du contrat, car il n’y a plus de problème qui puisse arrêter les activités. «Il y a des chantiers achevés qui nécessitent quelques petites retouches notamment la signalisation sur certains axes», a précisé Jean-Pierre Oyiba. Il ne s’est pas privé cependant de fustiger le comportement de certains usagers de la chaussée qui réduisent la longévité de certains ouvrages construits pourtant avec des matériaux durables. «Au niveau de l’assainissement, il se pose un problème d’incivisme au niveau des populations, des usagers de la route. Vous aviez certains camions qui transportent des matériaux qui dégradent la chaussée, des laveurs de véhicules qui laissent couler l’eau en permanence sur les chaussées et des populations qui obstruent les caniveaux. La conséquence est que l’eau cherche où passer, elle revient sur la chaussée, d’où nous subissons la dégradation rapide de ces voies. Mais si cet assainissement est respecté les voies durent le temps qu’il faut selon le type de voies», a-t-il affirmé.
Tirant les conclusions de son périple sur les chantiers de construction des routes de la capitale, le ministre de l’Equipement s’est réjoui de l’état d’avancement des travaux, par rapport à l’image de dégradation avancée qu’affichaient certaines voiries, il y encore quelques mois. Il a laissé entrevoir le lancement, dans un proche avenir, d’une opération plan d’urgence de Libreville pour l’aménagement de toutes les voiries de la capitale gabonaise, d’Akanda, d’Owendo et Ntoum.
