Ali Bongo, était hier, à Bujumbura (Burundi). Il faisait partie d’une délégation mandatée par le président en exercice de l’Union africaine (UA), le Tchadien Idriss Déby Itno, pour relancer le dialogue entre le président burundais, Pierre Nkurunziza, et son opposition.
Conduite par le Sud-africain Jacob Zuma, la délégation de l’UA, comprend également les présidents Macky Sall (Sénégal), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), et le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn. Ces leaders africains interviennent quelques semaines après les conseillers de l’ONU et deux jours après la visite du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon au Burundi. Tout ceci vise, selon les observateurs, une sortie de crise par voie diplomatique.
Hier après-midi, la délégation de l’Union africaine a rencontré les responsables politiques de tous bords. Elle devait aussi s’entretenir avec les membres de la société civile et les autorités religieuses. La rencontre avec le président Nkurunziza devait intervenir dans la soirée d’hier. Ce dernier avait, à en croire Ban Ki-Moon, donné des garanties au cours de leur entretien, exprimant ainsi, son désir d’engager à nouveau un "dialogue inclusif".