Le programme de la quatrième édition du «Plateau jeune création chorégraphique de Libreville» a été décliné par les organisateurs. L’évènement se tient du 23 au 27 février prochain à l’Institut français du Gabon (IFG).
Désormais érigé au rang de rendez-vous annuel incontournable en matière de culture, le «Plateau jeune création chorégraphique de Libreville» a été lancé le 23 février courant à Libreville, à l’Institut français du Gabon (IFG). Avec, en guest stars Andreya Ouamba, danseur et chorégraphe Congolais vivant au Sénégal, et Marlene Alène, metteur en scène Gabonaise, l’événement se tiendra jusqu’au 27 février prochain sous le thème «Survivre pour exister».
Promoteur de ce rendez-vous culturel, Jean Rémy Ogoula Latif a ainsi justifié le choix de ce thème à la faveur de la conférence de presse tenue à l’occasion du lancement. «Le thème choisi cette année exprime toutes les difficultés auxquelles nous faisons face. Il faut que survivions pour que notre art existe. Les autorités en charge de la culture et des arts ne nous accompagnent presque pas. Alors qu’il est de leur devoir de nous accompagner dans ce que nous faisons», a-t-il lancé. «Parce que nous donnons la possibilité aux jeunes Gabonais de vivre de leur art. Ce qui participe au développement du pays, au lieu d’attendre désespérément travailler demain dans la fonction publique. Que les autorités nous accompagnent. Parce que nous sommes des porte-étendards du Gabon», a poursuivi le promoteur de l’événement.
Nombre de conférences sont prévues pour cette édition mais aussi des ateliers-cinéma-danse et, en clou, un spectacle dont les prestations seront essentiellement assurées par des groupes de danse locaux. Initié en 2013 par l’entremise de l’association Conscience africaine Evolution (CAE), en partenariat avec l’Institut français du Gabon, le «Plateau jeune création chorégraphique de Libreville» a pour objectif d’offrir une occasion aux jeunes danseurs Gabonais d’accéder au monde professionnel, au moment où le talent national dans ce domaine reste encore peu ou pas connu à l’extérieur du pays.
