Les étudiants gabonais en Afrique du Sud soutiennent que les personnels de l’Agence nationale des bourses et stages (ANGB) s’engraissent sur leur dos.
A l’initiative de l’association Journalistes en Afrique pour le développement (Jade), en partenariat avec l’Association gabonaise des journalistes agenciers de presse écrite et audiovisuelle (Ajape), et avec l’appui de l’Union européenne (UE), le projet «Mieux informer les citoyens au Gabon» vise à réunir, autour d’un thème de réflexion précis, partis politiques, acteurs du processus électoral et journalistes en vue de définir ensemble les modalités consensuelles pour une couverture efficace, équitable et équilibrée des prochaines élections.
Il s’agit, pour les initiateurs de ce projet, de rappeler, dans une certaine mesure, leurs responsabilités aux acteurs politiques et aux journalistes. Si ce projet est financé par l’UE à hauteur de 387 000 euros (environ 253 485 000 francs), Helmut Kulitz n’a pas manqué d’indiquer qu’il rentre dans le projet dénommé «Instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme», institué pour la période 2014-2020. Indiquant également que l’UE s’est fixée l’objectif de fournir une aide à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit, ainsi qu’au respect des libertés fondamentales dans les pays de la CEEAC et ailleurs, le chef de la délégation de l’UE a expliqué que l’initiative lancée le 22 février courant à Libreville «vise à contribuer à promouvoir la démocratie au Gabon, notamment en promouvant des médias informés et indépendants afin de sensibiliser, éduquer et informer le public».
Alors qu’à la suite des élections présidentielles et législatives de 2009 et 2011, la société civile avait formulé des recommandations en vue de renforcer la gouvernance électorale et promouvoir le dialogue démocratique, tout en souhaitant avoir accès à une information équilibrée, le projet «Mieux informer les citoyens au Gabon» devrait permettre de «dissiper le climat de méfiance entre les journalistes et les leaders de courants politiques divergents». Pour ce faire, la formation d’une équipe de 20 journalistes sera organisée du 24 au 27 février prochain. Selon le coordinateur local du projet, ces travaux devraient aboutir à la création d’un observatoire des médias, chargé d’analyser la couverture journalistique des élections sur le plan national.