Nommé directeur général de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), le 12 février dernier en conseil des ministres, Brice Laccruche Alihanga, hérite d’une structure en proie à d’énormes difficultés techniques et financières.
Changement de tête à la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII) où Brice Laccruche Alihanga a officiellement pris ses fonctions le 15 février dernier, en remplacement de François Oyabi. Nommé en conseil des ministres, le nouveau directeur général de la compagnie maritime hérite cependant d’un navire à la dérive, la CNNII étant en proie à d’énormes difficultés, aussi bien techniques que financières.
Sur le plan technique, en effet, la compagnie ne compte plus que quatre unités opérationnelles sur 14 qui constituaient sa flotte. Pis, l’exploitation des unités opérationnelles est rendue difficile par l’absence de moyens de mise au sec et autres difficultés d’approvisionnement des pièces de rechange. Les mêmes difficultés sont également observables niveau de la trésorerie, devenue quasi insupportable au regard des lourdes charges d’exploitation et d la masse salariale pour plus 170 agents, répartis entre Port-Gentil et Libreville.
Travailleur acharné, reconnu aux plans national et international pour avoir notamment occupé les postes d’administrateur directeur général de BGFIBank, de directeur central de la Banque gabonaise de développement (BGD), senior manager, commissaire aux comptes au sein du cabinet Price Water Cooper ou encore membre de nombreux conseils d’administration dans la sous-région, notamment d’Ogar, de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP), d’Assinco ou de BGFIBank, Brice laccruche devra cravacher dur pour insuffler une nouvelle dynamique à la CNNII. Saura-t-il relever ce défi ? C’est tout le bien qu’on lui souhaite…
