e président de la République est intervenu, le 20 février courant, à l’ouverture du forum international d’affaires et d’investissement Afrique-Afrique Sharm El-Sheikh en Égypte. Il a appelé à améliorer la gouvernance, ouvrir les partenariats et diversifier les économies.
Dans le prolongement de sa visite officielle en Égypte, le président de la République a participé, aux côtés de ses pairs nigérian, soudanais, équato-guinéen et éthiopien, de son altesse l’Aga Khan, du président de la Banque africaine de développement (Bad) et du secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations-unies pour l’Afrique, à la rencontre internationale d’affaires et d’investissement Afrique 2016, organisée par le gouvernement égyptien, autour de la problématique «comment dynamiser le commerce intra-africain – qui ne constitue pas plus de 15% des échanges africains-, sur un continent comptant 313 millions de consommateurs de la classe moyenne et la plus jeune population du monde, pour un PIB de 2 trillions USD et des dépenses de consommation au-delà des mille milliards USD».
Pour Ali Bongo, seul dirigeant francophone à ces assises, «l’Afrique a besoin d’investissements directs étrangers intracontinentaux pour consolider sa marche en avant et répondre aux attentes des peuples qui sont les seuls propriétaires de leurs pays». «La baisse des cours du pétrole, ce n’est pas la fin du monde. Continuons à travailler sur la gouvernance, les partenariats et la diversification. Installons la confiance et avançons pour consolider la croissance partagée», a-t-il conseillé.
Selon la Direction de la communication de la présidence (DCP) de la République du Gabon, le président de la République arabe d’Egypte, Abdel Fattah Al-Sissi, a souligné : «Afrique 2016 explore les moyens de profiter du potentiel de croissance disponible. L’Égypte s’est engagée envers l’Afrique et n’épargnera aucun effort en vue d’étendre et de renforcer les liens et l’intégration panafricaine afin de donner un essor au processus de développement économique et social». En juin dernier, dans la ville portuaire de Sharm El-Cheikh, trois communautés économiques régionales africaines, le Comesa, la SADC et l’EAC, ont signé un accord tripartite créant la plus vaste zone de libre-échange du continent.