Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Lourdes peines et amendes pour des braconniers autour de Makokou
Publié le lundi 22 fevrier 2016   |  Gabon Review


Arrestation
© Autre presse par DR
Arrestation d’une paire de braconniers


 Vos outils




Le tribunal de Makokou a infligé des sanctions «exemplaires» à des personnes impliquées dans le trafic de trophées d’espèces protégées.

Le tribunal de Makokou vient de prononcer des peines allant de six à 36 mois et des amendes atteignant le million de francs à l’encontre de braconniers. La sévérité de ces peines se justifie au regard «des actes graves posés contre la faune et l’économie».


Concrètement Mahamat Sany, un jeune homme de 38 ans, avait été arrêté, le 20 janvier dernier, avec son complice, Hama Hamadou, par la brigade centre de gendarmerie de Makokou en possession d’une somme de 1,1 millions de francs et de huit cartouches de type 458. Il «a été reconnu coupable du délit de détention illégale de munitions de grande chasse et de chasse d’espèces intégralement protégées. En répression, le tribunal l’a condamné à 36 mois d’emprisonnement soit 24 fermes, 1 000 000 francs de dommages et intérêts, 100 000 francs ferme et 5 ans d’interdiction de séjour au Gabon», apprend-on.

La deuxième affaire met en scène au moins cinq personnes, arrêtées pour détention de pointes d’ivoire et fusils de chasse. Le 26 décembre dernier, dans le cadre d’une patrouille dans la zone tampon du parc national de Mwagna près du village Gété, à 30 km de Makokou, sur la route d’Okondja, les écogardes avaient interpellé deux chasseurs, Eugene Bézékalik et Lucien Mboye, en possession de deux pointes d’ivoire et de trois fusils de chasse. Ils étaient accompagnés de deux orpailleurs, Yvon Imboundah et Ndouangoua Essomba. Seuls les chasseurs avaient été arrêtés et remis, le 8 décembre dernier, à la direction provinciale des Eaux et Forêts.

Jean-Marie Makana a été «reconnu coupable du délit de complicité de commercialisation des espèces intégralement protégées et de détention illégale d’armes à feu». Il a écopé d’une peine d’emprisonnement ferme de 12 mois, 100 000 francs d’amende et 500 000 francs de dommages et intérêts. Lucien Mboye et Eugene Bézékalik ont été reconnus «coupables du délit de chasse d’espèces intégralement protégées. En répression, ils écopent de 6 mois fermes avec une amende de 100 000 francs chacun». Yvon Iboundah et Ndouangoua Essomba ne se sont pas présentés à l’audience. Un mandat d’arrêt a été décerné à leur encontre. Mais ils ont été condamnés à six mois d’emprisonnement dont trois fermes parce que coupables du délit de complicité de chasse d’espèces intégralement protégées. Hamadjam Bouba, qui ne s’est pas également présenté, a été reconnu coupable du délit de complicité de commercialisation d’espèces intégralement protégées. Il a été condamné à six mois d’emprisonnement dont cinq fermes et 1 000 000 francs de dommages et intérêts.

La loi en vigueur condamne à six mois maximum les coupables de crimes fauniques. Les peines requises par le parquet de Makokou montrent bien qu’il est possible d’aller au-delà quand on considère le préjudice causé par les braconniers et trafiquants.

 Commentaires