Charm el-Cheikh – Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, est intervenu ce samedi matin à la tribune de la conférence internationale Afrique 2016 organisée par le Gouvernement égyptien, sous l’égide de la Commission de l’Union africaine et sous le haut patronage de S.E. Abdel Fattah Al-Sissi. « Le futur de l’Afrique est le nôtre et c’est à nous de l’écrire », a souligné le Chef de l’État.
Organisé dans la ville portuaire de Charm el-Cheikh, à la pointe du Sinaï sur la rive orientale de la mer Rouge, là même où fut signé en juin 2015 l’accord historique créant la Zone de libre-échange tripartite (COMESA, SADC, EAC), cet événement s’inscrit dans le droit fil de l’offensive diplomatique à portée économique conduite par le Chef de l’État.
À Charm el-Cheikh, le Président de la République – seul dirigeant francophone invité - a retrouvé ses pairs nigérian, soudanais, équato-guinéen et éthiopien, Son Altesse l’Aga Khan, le président de la Banque africaine de développement, le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique ainsi que de nombreux autres acteurs de la transformation africaine. Autour d’une question : comment dynamiser le commerce intra-africain - qui ne constitue pas plus de 15% des échanges africains-, sur un continent comptant 313 millions de consommateurs de la classe moyenne et la plus jeune population du monde, pour un PIB de 2 trillions USD et des dépenses de consommation au-delà des mille milliards USD.
« Afrique 2016 explore les moyens de profiter du potentiel de croissance disponible, a souligné le Président Al-Sissi. L’Égypte s’est engagée envers l’Afrique et n’épargnera aucun effort en vue d’étendre et de renforcer les liens et l’intégration panafricaine afin de donner un essor au processus de développement économique et social ».
Pour Ali Bongo Ondimba, « l’Afrique a besoin d’investissements directs étrangers intracontinentaux pour consolider sa marche en avant et répondre aux attentes des peuples qui sont les seuls propriétaires de leurs pays ». Ainsi l’Égypte a-t-elle créé son Agence nationale de partenariat pour le développement (EAPD) tandis que le Gabon installe son Agence nationale de promotion des investissements (ANPI) et accélère l’amélioration du climat des affaires. « La baisse des cours du pétrole, ce n’est pas la fin du monde. Continuons à travailler sur la gouvernance, les partenariats et la diversification. Installons la confiance et avançons pour consolider la croissance partagée ! »