Afin de renforcer les capacités en électricité de la ville de Libreville, un protocole d’accord a été signé hier, jeudi 18 février entre la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), le Fonds Gabonais d’Investissement Stratégique (FGIS) et le fonds d’investissement Méridiam.
C’est dans les locaux de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), au centre ville de la capitale gabonaise que le partenariat entre les trois entités citées a été conclu. Il porte principalement sur le développement à moyen terme, d’un barrage hydroélectrique sur le site de Kinguélé Aval.
Ce barrage permettra à la SEEG de renforcer sa puissance en électricité grâce aux 60 Mégawatt en plus que produira ce barrage et de répondre à la demande sans cesse croissante de la ville de Libreville. « Le souci d’avoir suffisamment d’énergie électrique pour alimenter la ville de Libreville, avec des moyens propres (énergie renouvelable à bas coût) est le principale motif de signature de ce partenariat », a souligné Jean Paul Camus, directeur général de la SEEG. Il viendra compléter le pôle hydroélectrique existant de la vallée de Mbei, composé des usines de Kinguélé et Tchimbélé d’une puissance actuelle de 11O MW.
Le projet est évalué à environ 100 milliards de francs. « La mise en exploitation du barrage de Kinguélé Aval créera les conditions nécessaires à l’accélération du développement économique et l’amélioration du cadre de vie des habitants de l’agglomération de Libreville », renchérit le directeur général.
Actuellement, le site devant abrite ce barrage est à l’étude. Les conclusions de cette étude devraient être connues d’ici juillet 2016 mais il faudra attendre trois à quatre ans pour que le barrage en lui-même soit effectif. Ce temps, peut-être long, s’explique par la volonté de la SEEG « d’avoir un ouvrage qui soit bien dimensionné et bien productif ».