Arnauld Engandji Alandji a été nommé à la tête de Gabon Oil Company (GOC) le 8 octobre 2015 pour assurer l'intérim de Brice Toulekima, suspendu par le conseil d'administration.
Il a été confirmé au poste de directeur général de la société nationale pétrolière le 29 janvier. Une mission délicate pour cet ingénieur de production pétrolière formé à l’université de Leeds (Royaume-Uni) de tout juste 40 ans, dont seize années passées au sein de Shell Gabon. Il a notamment occupé le poste de superviseur des opérations des champs de Gamba, d’Ivinga et de Totou, et du terminal pétrolier de Gamba. Parallèlement, à partir de 2007, il a été le porte-parole de l’Organisation nationale des employés du pétrole, l’éruptif syndicat du secteur, jusqu’à ce qu’il soit appelé à rejoindre la présidence de la République, en février 2013, en tant que conseiller, puis conseiller spécial, du chef de l’État.
Jeune Afrique : Quels sont vos objectifs à court terme à la tête de GOC ?
Arnauld Engandji Alandji : Il m’a été demandé de conduire l’audit comptable et organisationnel attendu par les autorités de tutelle de la société, à savoir le ministère du Pétrole et celui de l’Économie. Dès le départ, il était clair qu’une profonde restructuration de l’entreprise s’imposait. Je me suis attelé à cette tâche. Celle-ci passait notamment par un passage en revue de tous nos contrats et une diminution de près de 50 % de nos frais de fonctionnement, dont 37 % liés à une réduction de la masse salariale.... suite de l'article sur Jeune Afrique