Ils irriguent tous les secteurs de l'économie. « Ils » ? Les capitaux qui, de Pékin à Delhi en passant par Ankara, affluent à Libreville. Et montrent que le pays s'est ouvert.
Chinois, Indiens, Turcs, Marocains, Mauriciens, Sud-Africains… Les partenaires du Gabon sont de plus en plus nombreux et viennent désormais de tous les continents. Résultat de la politique d’ouverture engagée par le gouvernement ? Retombées positives d’une stratégie d’ensemble, conçue par des économies émergentes en quête de nouveaux marchés ? Ou les deux à la fois ?
Quoi qu’il en soit, le montant des investissements directs étrangers (IDE) est en hausse. Entre 2009 et 2012, le pays en a attiré 1 235 milliards de F CFA (près de 1,89 milliards d’euros), contre 775 milliards de 2005 à 2008, selon la Cnuced. Si les secteurs pétrolier et minier en restent les principaux pourvoyeurs, d’autres branches d’activité, comme l’agro-industrie, le BTP et les services, ne cessent de gagner de l’importance.
Cette augmentation des IDE s’accompagne d’une volonté de diversification des partenaires. À cette fin, les autorités gabonaises investissent dans l’organisation de forums, multiplient les voyages officiels et soignent l’accueil de délégations étrangères – une tâche qui incombe au Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), créé en 2012 afin d’accompagner les entreprises désireuses de faire des affaires ou de s’implanter dans le pays.... suite de l'article sur Jeune Afrique