Déjà six albums à son actif, le groupe Ngoung'ebo nous revient avec un nouvel opus, "Obara me".
Deux ans après leur dernier album, le groupe du département de la Sébé-Brikolo est de retour. «Obara me», septième opus, revient aux basiques: un album avec un spectre musical large, qui va de la chanson traditionnelle et moderne, «Obuga, Ankesi Buni, Hommage à maman» (titres 2 ; 3 et 4), aux sons ultra calibrés tels que «Obara me, Nga ô nde» (titre 1 et 5). Il y a, ici tous les fondamentaux: légèreté, groove, énergie, chaleur.
Le thème majeur de l'album est encore l'ingratitude, maintes fois chantée mais toujours aussi inspirante. Sur « Obara me », le groupe Ngoung'ebo a capté les différentes trajectoires de ce sentiment: « la colère, la trahison, la haine, le rejet de l'autre ». « C'est un phénomène qu'il faut, par tous les moyens, tenter d'éradiquer, même par le biais de la chanson », estime la figure de proue du groupe, Bados Elelindjoro.
Sur ce coup, Bados et les siens ont su, aux côtés de la danse ''Empire'' qui a fait leur réputation, ajouter les rythmes Ndjobi, Ayaka, Roungoumane, Fiaza (rythme Kota). Cette diversité vient faire toute la particularité de ce septième acte.
Malheureusement, pas encore de clip à se mettre sous la dent. Au final, ‘’Ngoung’ebo’’ nous livre un album de qualité, au point que l’on pourrait juste lui reprocher... d’arriver trop vite, alors que nous étions toujours sur ‘’le volume 6’’.