C’est en présence des responsables des institutions constitutionnelles, du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Séraphin Moundounga, que le vice-président du Conseil Economique et Social, Raphael Sadibi Bouka a ouvert les travaux de la première session ordinaire du Conseil Economique et Social, mardi 16 février 2016 au siège de l’institution à Libreville.
Les réflexions durant cette première session ordinaire de l’année, longue d’à peu près deux semaines, tourneront autour de 3 grands points : la santé mentale, l’équilibre social et la prise en charge pathologique, la sécurité routière et accidentologie. Des thématiques qui n’ont pas été retenues de façon fortuite.
S’agissant de la première, les malades mentaux pullulant dans les rues de Libreville renvoient une image peu reluisante du système sanitaire public. Un son de cloche quasi identique pour la notion d’équilibre social. En raison de la dépravation des mœurs, une prolifération des pathologies nuisibles à la santé des citoyens est enregistrée.
Avec pas moins de 16 739 accidents entre 2008-2013, dont 5 785 blessés et 985 décès, la sécurité routière demeure un réel problème au Gabon, un pays de 1,8 million habitants. Selon la Fédération Gabonaise des Assurances, « le coût des indemnisations s’élève à 9 083 107 000 CFA en 2013 et à 9 793 901 000 CFA en 2014 » a déclaré le vice-président du Conseil Economique et Social, Raphael Sadibi Bouka.
Autant de problèmes sociaux sur lesquels, les conseillers se pencheront. L’objectif étant de proposer des pistes de solutions concrètes. A ce propos, Omar Bongo Ondimba, en son temps, avait affirmé : «(…) l’institution doit continuer de servir d’aiguillon pour le Gouvernement et le Parlement dans la recherche des solutions aux problèmes de notre société ». Les réflexions menées en commissions déboucheront très certainement sur la rédaction de textes législatifs et règlementaires relatifs à la recherche de solutions définitives des thématiques retenues. Rendez-vous pris pour le 1er mars prochain, date de la restitution des travaux.