LIBREVILLE (AGP) – « Le travail de mon père » de la réalisatrice Sonia Angué a ouvert samedi dernier, à Libreville, la 1ère édition de la quinzaine du film amateur gabonais dénommée « QUIFILMA », en présence du ministre gabonais de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilié-By-Nzé.
Une soixantaine de production seront projetés (films, documentaires, séries) dans la salle de cinéma le Majestic.
Pour le ministre de la Communication, cette rencontre est une première réponse que le président de la République Ali Bongo Ondimba donne aux acteurs du cinéma suite aux nombreuses questions que se posent les cinéastes.
« Les acteurs s’interrogent sur la place qui est désormais la leur aux yeux des pouvoirs publics principalement du gouvernement de la République, celle-ci concerne toute la chaîne du cinéma depuis la conception du film jusqu'à sa réalisation, sa production et sa distribution, ils se demandent également sil leur est encore possible dans un environnement en profonde mutation de vivre véritablement de leur art’’, a-t-il dit.
Selon M. Bilié-By-Nzé, l’objectif du « QUIFILMA » est de réorganiser le secteur du cinéma gabonais. Indiquant que cette nouvelle vision de l’état de redorer l’image du cinéma au Gabon, devrait se faire avec l’implication des acteurs, afin de sortir de l’informel pour se constituer en entreprise individuelle, ou en société à responsabilité limitée (SARL), ou encore en groupement d’intérêt’’.
Les représentants des cinéastes, Patrick Boueme a souligné que le « QUIFILMA » est une véritable bouffée d’oxygène pour le 7ème art, souhaitant que cette action soit continuelle et suivie d’un véritable accompagnement.
Parmi, la soixantaine de production projetée jusqu’au 20 février prochain, huit films sont en compétition, « Aire de stationnement », Sosthène Ngokila, « le pacte de l’amour de Van Mabadi », « le prix de la trahison » de Melchi Obiang, « le plan » de Saturnin Ayounet et « les gansters du fashion » de Lionel Kassa.
Plusieurs récompenses sont prévues. Le premier prix (Iboga d’or), réservé au lauréat du long métrage, pour une valeur de 1000.000FCFA, le meilleur documentaire et la meilleure série télé recevront chacun une récompense de 750.000FCFA et un dernier prix d’un montant de 500.000FCFA récompensera des nombreux autres gagnants.