Le président de la Fédération gabonaise de karaté-do et arts martiaux affinitaires (Fégakama), Paterne Dicka, s'est expliqué, samedi dernier, lors d'un point-presse organisé au siège du Comité national olympique (CNO) à Angondjè, sur la crise qui mine, depuis plusieurs mois, sa fédération. Cette sortie de Me Dicka lui a permis de répondre aux "attaques" du collectif des karatékas gabonais, conduit par Shihan Manvoumbi Mombo Wapatcha et Me Inzanga Mapangou Moucani, qui accusent, entre autres, le président fédéral de «gestion autocratique doublée d’un esprit de tribalisme ».
« Depuis des mois, je suis l’objet d’attaques, de calomnies, d’injures de la part de Me Wapatcha et de certains de ses alliés », s’est plaint Me Dicka. Lequel a indiqué n'y avoir jamais répondu, du fait de sa bonne éducation, inhérente à la sagesse africaine et à la pratique martiale. Parmi les griefs qu'on lui fait, figurent, notamment, la non tenue d'une assemblée générale extraordinaire depuis près de trois ans, et la non-organisation d'un championnat national.
Pour le président de la Fégakama, ce collectif veut seulement troubler la sérénité qui prévaut au sein de la Fégakama. Sur la question de l'assemblée générale extraordinaire, il relève que le ministère des Sports ne l'a jamais sommé, contrairement à ce qu'indiquent ses détracteurs, de l'organiser.