Encore des problèmes qui paralysent le fonctionnement de la Fédération gabonaise de Karaté et Arts martiaux affinitaires ! En réponse au collectif des karatékas du Gabon qui l'accusent de mal gérer la Fédération, ce pour quoi ils demandent sa démission et au préalable la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire, le président fédéral contesté Me Paterne Dika, a fait une sortie médiatique samedi dernier à Libreville.
Pour se défendre face aux nombreuses attaques de certains dirigeants regroupés au sein du collectif des karatékas du Gabon conduit par ses anciens collaborateurs directs à l’instar de Nzanga Mapangou et Manvoumbi Wapatcha , le président de la Fédération gabonaise de Karaté et Arts martiaux affinitaires(AGAKADO), Me PaterneDika a organisé une conférence de presse samedi 13 février à Libreville pour livrer sa part de vérité à l'opinion nationale et internationale..
Selon lui, ses anciens collaborateurs devenus tout d'un coup dissidents de la Fégakama racontent des balivernes contre sa personne. Accusé d'être réfractaire à l’idée de formation des formateurs, Paterne Dika a démontré, documents à l'appui, qu'il n'avait trouvé lors de sa prise de fonction que trois entraineurs formés, alors que, lui, peut se targuer d’en avoir formé treize dont une femme,une première en Afrique centrale.
S'appuyant sur les statuts de la Fédération, Paterne Dika qui a répondu à ses détracteurs qu'il a le plein pouvoir de remplacer tout membre démissionnaire de l'Association sans attendre l'organisation d'une Assemblée générale extraordinaire, a rangé les autres faits qui lui sont reprochés au rang des affabulations entretenues par Me Manvoumbi Wapatcha dans le but de salir son image au moment où le Gabon s’apprête à accueillir en avril prochain, le championnat d’Afrique des nations de karaté.
Pour rappel, Me PaterneDika qui a parlé pendant deux heures pour se défendre est l’objet de vives critiques contenues dans une lettre signée par sept des huit bureaux membres de la Fédération qui demandent son départ en raison d'une gestion autocratique, d’une politique tribaliste, en même temps qu’il est accusé d’être réfractaire à la formation des formateurs et d’entretenir le flou dans la composition des sélections nationales.