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Mobilité sur le continent : La mauvaise note du Gabon
Publié le lundi 15 fevrier 2016   |  Gaboneco


Carlos
© Autre presse par DR
Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l`Afrique (CEA)


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Selon une étude réalisée par le cabinet McKinsey en collaboration avec la Communauté Economique Africaine, (CEA) et la Banque Africaine de Développement (BAD), le Gabon figure parmi les pays d’Afrique où la mobilité des ressortissants du continent est plus difficile qu’ailleurs.



Le rapport du cabinet McKinsey, de la CEA et de la BAD sur la mobilité des ressortissants africains sur le continent, donne un aperçu général du degré d’ouverture des pays. A l’heure actuelle, selon les conclusions dudit rapport, seuls l’Afrique de l’Ouest et de l’Est servent de référence, 75% des vingt pays du continent les plus ouverts aux visas se trouvant dans ces deux sous- régions.

Le rapport révèle que pour se rendre dans 55% des pays du continent, un africain a besoin d’un visa, alors que pour la même mobilité, un Nord-Américain n’a besoin de visa que dans 45% de ces mêmes pays. Les Etats du continent librement accessibles aux ressortissants du continent sont : le Mali, l’Ouganda, le Cap Vert, le Togo, les Seychelles, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Mozambique, le Rwanda, le Burundi, les Comores et Madagascar.

Toujours selon l’étude, l’Afrique centrale, espace auquel appartient le Gabon et l’Afrique du nord demeurent les régions d’Afrique le plus fermées. Il n’est pas étonnant de voir le Gabon, figurer en cette position puisque de nombreux étrangers y résidant le sont irrégulièrement et ne sont donc pas officiellement enregistrés dans le rapport qui impute également cela, à la non effectivité de l’intégration régionale et économique.

Pour la BAD, il serait peut-être temps que les pays du continent songent à cette question, car, soulignent les experts de l’institution, « la mobilité comble les déficits de compétences sur le marché du travail, développe l’entrepreneuriat, diversifie l’économie, ajoute de la valeur aux services, attire les investissements et renforce la compétitivité ». En plus de générer des gains d’activité et financiers résultant par exemple du développement du tourisme.

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