La représentation locale de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et le gouvernement ont signé, le 12 février dernier à Libreville, le procès-verbal de la convention du projet d’identification des pathogènes connus et de développement.
Le procès-verbal de la convention du projet d’identification des pathogènes connus et de développement, mené en partenariat par le centre de recherche médical de Lambaréné et l’université de Nagasaki, a été signé le 12 février courant à Libreville. L’aboutissement de cet accord entre le ministère de l’Enseignement supérieur et l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) est prévu pour avril prochain prochain. «Il s’agira alors de signer la convention même qui unira le ministère de l’Enseignement supérieur à la coopération japonaise sur ce projet-là parce qu’à terme ce que nous recherchons ce sont les résultats et leur applicabilité», a affirmé le directeur général adjoint 2 du ministère de l’Enseignement supérieur. «Ce projet sera réalisé en territoire gabonais et le site retenu est celui du centre de recherche médical de Lambaréné, qui est une propriété du ministère de l’Enseignement supérieur. Les chercheurs gabonais et japonais vont donc conjuguer leurs efforts et leur expertise pour les résultats recherchés sur ces pathogènes connus et de développement», a-t-il poursuivi.
La responsable de la Jica au Gabon, pour sa part, est revenue sur l’intérêt du Japon pour le contrôle des maladies virales, soulignant que son pays a toujours cherché un projet pour matérialiser cet intérêt. «Et ce projet tombe à pic. La Jica espère ainsi qu’à travers ce projet, elle pourra non seulement soutenir le Gabon, mais aussi les projets de recherche en termes d’identification des maladies virales. Il s’agit, par ailleurs, du premier projet de coopération technique dans le secteur de la santé entre le Japon et le Gabon. Et nous espérons qu’avec les fruits que produira ce projet, celui-ci ne sera pas le dernier», a-t-elle ajouté. Partenaire stratégique de ce projet, l’université de Nagasaki est convaincue que toutes les maladies virales ne sont pas encore identifiées.
En effet, Il y a récemment eu deux avancées sur les techniques de laboratoire en matière de détection de ces agents virus. Il y a, en premier, un séquençage permettant d’identifier les virus non identifiés. Il y a également le test graphique qui permet d’éviter l’envoi d’un échantillon de patient en laboratoire. «Nous voulons donc, à travers le projet dont il est question, exploiter ces deux techniques modernes pour mettre en place un système de surveillance des maladies virales. D’où notre satisfaction que la Jica ait accepté de financer ce projet», s’est réjoui un enseignant de l’université de Nagasaki.