Libreville - le Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a donné le coup d’envoi ce samedi soir de la première édition du QUIFILMA, le premier festival d’Afrique centrale entièrement dédié au cinéma amateur. Au terme d’une semaine de présélection, huit films longs métrages gabonais sont en compétition pour l’Iboga d’Or, qui sera attribué samedi 20 février.
Alliance de volonté politique et d’enthousiasme cinéphilique, exercice de valorisation du patrimoine culturel gabonais et quête de nouveaux talents, le QUIFILMA est né. Et puisque le cinéma, partout et de tout temps, demeure une alchimie de la mémoire et du devenir, c’est au cœur du mythique Majestic de Libreville que l’événement fut porté sur les fonts baptismaux.
Au bout du tapis rouge de circonstance, derrière les épaisses portes à double battants, la vaste salle aux fauteuils carmin avait fait le plein d’ « amateurs » - ‘ceux qui aiment’ -, les réalisateurs, les acteurs, les techniciens, les décorateurs, les costumiers, mais aussi les officiels, venus témoigner de leur attachement aux films nationaux.
Initiateur de la manifestation placée sous le Haut patronage du Président de la République, S.E. Ali Bongo Ondimba., le Ministre de la Communication a rappelé l’ambition des autorités « de promouvoir et de démocratiser le cinéma amateur gabonais. C’est aussi la volonté de créer une nouvelle plate-forme d’expression culturelle et de célébrer les jeunes et les nouveaux talents, tout en leur donnant des clés pour explorer leur passion avec le soutien et l’accompagnement des professionnels de l’IGIS ». Pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, « la Quinzaine du film amateur du Gabon doit se transformer en marché du film africain ».
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En amont de ce lever de rideau public, l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS), successeur du CENACI qui fit les heures de gloire du cinéma gabonais, a visionné une soixantaine de productions pour n’en retenir qu’une vingtaine, et n’en conserver que huit en sélection compétitive. Verdict le samedi 20 février.
Sous la signe de la métaphysique aristotélicienne – « L’esprit ne réfléchit pas sans image » -, le QUIFILMA commande avant tout une évidence qui mérite d’être rappelée : la communauté des cultures fait Nation.
MINISTERE DE LA COMMUNICATION
PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT