Si le Conseil des ministres n’a pas expliqué pas ce qu’on entend par classification des voiries, on sait néanmoins que la voirie désigne à la fois l’ensemble des voies de circulation avec leurs dépendances, la nature et la structure de ces voies A l’origine, une voirie était un lieu où l’on portait les ordures et immondices.
On sait qu’il existe des routes nationales, qui relèvent du domaine public de l’État ; des routes départementales relevant des départements et des voies communales, faisant parties des communes. On peut également classifier les voiries selon plusieurs autres nécessités et les numéroter. La quantité de bruit qu’on y enregistre et la dangerosité, le taux de fréquentation peuvent être pris en compte à cet effet.
Le Conseil des ministres délocalisé, présidé le 11 février dernier par le président de la République à Nkok, a validé un projet de décret portant classification de la voirie nationale du Gabon.
Pour l’heure, rien de tout cela n’a été signifié par le Conseil des ministres. Le communiqué final indique simplement que ce projet de décret porte classification de la voirie nationale en République gabonaise. Il s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des infrastructures de transport. Le texte précise, en outre, que ce décret vise à concrétiser la mise en place d’un cadre règlementaire organisant la classification de la voirie nationale.
La responsabilité fondamentale de l’État, entre autres, est de veiller à la cohérence et à l’efficacité du réseau routier dans son ensemble, en particulier à la sécurité et la cohérence de son exploitation… L’objectif de cette classification est donc de lister les différentes voies routières composant le réseau routier national ; définir les différentes voies composant le réseau routier national ; permettre la répartition des acteurs intervenant dans l’aménagement et l’entretien des voies routières et de donner la géolocalisation du point kilométrique zéro du Gabon.