Jusque-là intérimaire, le directeur général adjoint du groupe Ceca-Gadis a pris la tête de la Confédération patronale gabonaise (CPG) au cours du conseil d’administration extraordinaire, tenu le 11 février courant à Libreville.
Intérimaire depuis la nomination de Madeleine Berre au gouvernement, Jean-Bernard Boumah a été confirmé à la tête de la Confédération patronale gabonaise (CPG) au cours du conseil d’administration extraordinaire, tenu le 11 février courant à Libreville. Le directeur général adjoint du groupe Ceca-Gadis a même déjà présidé sa première réunion du genre. «Il s’agissait en gros d’entériner les mouvements survenus suite à la nomination de mon prédécesseur au gouvernement de la République», a-t-il expliqué.
Cette séance de travail a également été l’occasion de faire le point de l’exercice écoulé, marqué par les effets de la baisse du prix du baril de pétrole, notamment la baisse des recettes de l’Etat ; le non-remboursement de la dette des entreprises et des crédits TVA ainsi que le ralentissement de l’activité économique. «Face à cette situation, il nous revient la responsabilité d’agir. Agir vite et en synergie avec les pouvoirs publics», a lancé le nouveau président de la CPG.
Face à cet état de fait, Jean-Bernard Boumah va soumettre, aux pouvoirs publics, un plan de travail en plusieurs points. Il entend obtenir le remboursement de la dette intérieure dans le cadre du Club de Libreville 7 ; œuvrer pour la compétitivité de l’économie ; favoriser l’emploi des jeunes à travers l’apprentissage, la formation et le soutien à l’auto-emploi ; poursuivre le dialogue public-privé et ; favoriser les échanges intra et interrégionaux.
Le nouveau «patron des patrons» entend surtout mettre un accent particulier sur la lutte contre le chômage. «Les prévisions actuelles sont loin d’être finies. L’exercice 2015-2016 est marqué par une nouvelle hausse sensible du chômage. Les entreprises qui avaient souvent fait le dos rond au cœur de la tempête ajustent désormais leurs effectifs à la baisse. L’emploi continue de diminuer», a-t-il analysé. «Pour créer des emplois, je crois que nous devons surtout soutenir les très petites entreprises et les entrepreneurs individuels, et inciter les gens à se mettre à leur compte», a-t-il conclu.
