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Présidentielle 2016 : La DPA derrière Jean Ping
Publié le vendredi 12 fevrier 2016   |  Gabon Review


L`ancien
© Autre presse par DR
L`ancien président de la commission de l’Union africaine, Jean Ping


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C’est en sa résidence des Charbonnages que la Dynamique populaire pour l’alternance (DPA) est allée dire à l’ancien président de la Commission de l’Union africaine, le 11 février courant, sa détermination à soutenir sa candidature à la présidence de la République.

nitialement prévue pour se tenir à Glass au quartier général de Jacques Adiahénot, c’est finalement aux Charbonnages, à la résidence de Jean Ping, qu’a eu lieu la déclaration de soutien de la Dynamique populaire pour l’alternance (DPA). Selon des sources proches du dossier, le refus de l’ancien secrétaire général du PDG de mettre à disposition ses locaux pour cette manifestation est une manière de traduire son refus de cautionner les modes de faire de celui qui fut, jusque dans un passé récent, son complice.

Pour le président de ce mouvement politique lancé par Jacques Adiahénot le 17 janvier 2015, «même s’il n’y a pas d’homme providentiel, (ils pensent) à la DPA que Jean Ping réunit toutes les qualités pour se présenter à l’élection présidentielle. C’est pourquoi, il a (leur) soutien indéfectible». A leurs yeux, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine a une expertise sur les questions internationales, ainsi qu’une bonne connaissance des réalités économiques, politiques et sociales du pays.

Édouard Engouang estime que la bataille pour les réformes institutionnelles ou le préalable de la tenue d’un dialogue inclusif avant toute élection présidentielle s’apparente à un boycott, qui entrainerait automatiquement la reconduction du candidat du pouvoir actuel. «Sachons que le peuple ne nous pardonnera jamais une telle erreur de stratégie», a-t-il lancé. Et d’interroger : «Pourquoi avoir accepté de participer aux élections partielles de Bitam et d’Oyem avec le même Code électoral et les mêmes institutions ?», ajoutant : «Il me semble que l’opposition doit avoir un visage. La désignation du candidat à l’élection présidentielle n’empêche pas d’exiger les conditions de la transparence électorale». Soit ! Mais les dynamiques politiques locales seront toujours différentes d’une dynamique nationale…

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