Si l’exercice 2015 a été clôturé sur quelques bonnes notes, le budget 2016 du Conseil gabonais des chargeurs (CGC) est en baisse de 11,6%.
Subissant les effets de conjoncture internationale, qui a entraîné une diminution du fret de l’ordre de 30%, le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) a décidé de réduire la voilure. Son budget prévisionnel pour l’exercice 2016 est en baisse de 11,6%. Une décision de son dernier conseil d’administration, tenu récemment à Libreville.
Le président du conseil d’administration du CGC a, en effet, déploré le fait que cet établissement n’ait pas pu consolider son assise financière, comme le laissait présager la réforme de son cadre juridique avec la réintroduction des cargaisons de minerais et hydrocarbures dans l’assiette de la commission sur le droit de trafic maritime. «Le budget de l’année 2016 doit couvrir, outre les dépenses de fonctionnement, les dépenses d’investissement, notamment l’acquisition de nouveaux outils de suivi et d’encadrement du trafic de fret aérien et routier», a laissé entre le PCA du CGC, relayé par L’Union. Ce budget doit également couvrir «les financements des études en cours pour la mise en place de l’observatoire multimodal, etc. Malheureusement, ce budget est présenté dans un contexte difficile», a poursuivi Lucchéri Gahila.
Tout n’aura cependant pas été sombre pour le CGC en 2015, qui se satisfait des résultats opérationnels au cours de l’exercice échu. Lucchéri Gahila a relevé la mise en œuvre de la réforme du cadre juridique, le perfectionnement du logiciel Bietec 2.0, l’organisation de la 6e réunion annuelle des mandataires et, le maintien du dialogue social en vue de la signature de la convention collective du secteur.
Le CGC a pour mission de négocier, avec les armateurs et les conférences maritimes, en vue d’une régularisation des taux de fret applicables au Gabon ; veiller à l’application effective des taux de fret homologués ; mettre en œuvre des mesures et mécanismes de réglementation du trafic et de rationalisation de la desserte maritime ; mener toute action ou étude en vue de l’harmonisation et de la simplification des formalités administratives et juridiques en matière de transfert. Le CGC encadre également le trafic maritime commercial par la gestion et le contrôle des droits de trafic relatifs à toutes les cargaisons maritimes générées par le commerce extérieur du Gabon en plus de veiller à la répartition des cargaisons.