Le secrétaire général du ministère de l’Économie a procédé, le 10 février dernier, à l’ouverture du séminaire de formation sur les mécanismes d’évaluation des opérations de la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux. Cet atelier, organisé à l’intention des agents de l’État et des acteurs de la société civile, a pour but de permettre l’imprégnation aux outils de mise œuvre de la gestion axée sur les résultats.
Selon Hamidou Okaba, la gestion axée sur les résultats est une garantie d’efficacité qui met en cohérence les moyens et stratégies en vue de l’atteinte des objectifs d’un projet. Elle facilite la planification et empêche l’exécution hasardeuse des interventions autant qu’elle permet de lier les ressources aux résultats à atteindre. Elle requiert la clarification des priorités et l’allocation conséquente des ressources pour une meilleure planification des projets et programmes. «Dans tout projet ou programme, le suivi régulier de l’exécution permet de s’assurer de (la) bonne marche, et surtout de pouvoir procéder, si possible, à des réajustements», a-t-il souligné.
Pendant 48 heures, les participants seront initiés à la planification, la gestion des risques, l’élaboration de la chaîne des résultats, l’identification et l’évaluation des hypothèses et risques. Ils se pencheront aussi sur la définition des indicateurs. «Il s’agit d’une approche qui intègre les outils d’amélioration de prise de décision, la mise en œuvre des mesures de rendement, d’apprentissage, d’adaptation, de production des rapports sur l’efficacité, la transparence et la reddition des comptes», a précisé le secrétaire général du ministère de l’Économie.