Selon une étude conduite par le cabinet de conseil américain Frontier strategy group, sur la capacité des marchés du continent à résister à la dégradation de la conjoncture économique, notre pays arrive derrière Sao Tomé, le Rwanda et le Cameroun.
Sur la base des fondamentaux socio-économiques, de la stabilité politique, de l’exposition commerciale, de la texture de l’économie, de la richesse et de la productivité, Frontier strategy group a décidé de classer le Gabon 24e en Afrique subsaharienne et 4e au sein de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), derrière Sao Tomé, le Rwanda et le Cameroun, respectivement 8e, 20e, 21e sur le plan régional.
Dans ce classement sur la résilience économique et les perspectives de croissance pour les multinationales, l’Ile Maurice occupe la première place, avec un score supérieur à 80 points, suivi du Cap-Vert, qui totalise plus de 70 points. Viennent ensuite le Botswana, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Namibie, le Sénégal, São Tomé & Principe et les Seychelles. Le Kenya, première économie d’Afrique de l’est, ferme le top 10.
Globalement, les pays d’Afrique de l’Est obtiennent de bons scores, en raison de leur faible dépendance aux matières premières. En tant que pays importateurs de pétrole, ils bénéficient des cours actuels. Les pays francophones d’Afrique de l’ouest sont aussi bien classés en raison du faible niveau de volatilité de leur monnaie, le franc CFA, arrimé à l’euro.
La résilience est la capacité d’un pays à maintenir la stabilité économique et politique en dépit des chocs extérieurs, en raison de fondamentaux plus solides, des tampons internes, et de l’autosuffisance. Dans l’index de résilience aux chocs extérieurs, les pays reçoivent une note de 0 à 100, 100 indiquant la plus haute résilience relative.