Pour réaffirmer leur position visant à trouver des solutions à la crise qui paralyse depuis plusieurs mois la Fédération gabonaise de karaté et d'arts martiaux affinitaires (Agakado), le collectif des karatékas gabonais, qui se plaint de la gouvernance de cette entité sportive gabonaise, a, en fin de semaine dernière, fait un point-presse au siège de l'Association gabonaise de karaté-do (Agakado) JKA. A l'ordre du jour, la notification du procès-verbal daté du 15 décembre 2015, que leur a transmis la tutelle.
Ce document, dont l'Union a obtenu une copie, demande à Me Paterne Dicka, président fédéral, d'organiser une assemblée générale extraordinaire ''non élective'', que le ministère trouve d’ailleurs légitime. En effet, sept membres sur les dix que compte le bureau de la Fégakama ont envoyé des lettres de démission au président fédéral, pour protester contre ce qu'ils appellent " une gestion autocratique", doublée d'un esprit de « tribalisme qui gagne les rangs du karaté depuis quelques mois ». C'est la raison pour laquelle le collectif des karatékas gabonais exige une assemblée générale extraordinaire, '' pour laver le linge sale en famille''.