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Crise de l’école : Les propositions de Dieudonné Minlama
Publié le mercredi 10 fevrier 2016   |  Gabon Review


Dieudonné
© Autre presse par DR
Dieudonné Minlama Mintogo, président de l’OND


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Le président de la Convention nationale de l’interposition émet trois propositions pour sauver notre système éducatif du naufrage.

Plus d’une semaine après le mouvement de protestation des élèves du lycée Paul Indjendje Gondjout, au cours duquel ils ont violemment été réprimés par les forces de l’ordre, le président de la Convention nationale de l’interposition a vivement réagi. Dans un communiqué publié le 8 février dernier, Dieudonné Minlama Mintogho estime qu’en plus de ce mouvement de protestation, les perpétuelles grèves des enseignants du second degré et du supérieur, les années scolaires bricolées, les tricheries et multiples fraudes qui entachent les examens et concours, ainsi que la baisse inexorable du niveau scolaire sont «autant de maux qui nous rappellent que l’école gabonaise est malade, voire très malade». Selon lui, les «interminables négociations, sans succès, menées par le gouvernement et les syndicats, montrent clairement que ces deux acteurs, à eux seuls, ne peuvent plus trouver de solution durable et efficace à la crise actuelle».

Dieudonné Minlama fait trois propositions pour sortir le système éducatif national de cette crise sans précédent. «Conscient qu’aucun pays au monde ne s’est développé sans un capital humain riche et compétitif, et soucieux de trouver des remèdes efficaces à cette gangrène qui, chaque jour, détruit notre système éducatif, j’en appelle à un consensus national fort sur l’éducation et la formation», a-t-il lancé. Le président de la Convention nationale de l’interposition propose, en premier, l’organisation d’un dialogue national sur l’éducation et la formation avec la participation de toutes les forces vives de la nation. «Ce dialogue doit nous permettre de définir ensemble, de façon consensuelle, en tenant compte de nos moyens et de notre environnement socio-économique et politique, la politique d’éducation et de formation de notre pays, assortie d’une programmation et des conditions de sa mise en œuvre», a-t-il détaillé.

A cette proposition s’ajoute la création d’un conseil national de l’éducation et de la formation, qui serait chargé de suivre et évaluer la mise en œuvre de la politique nationale de formation et d’éducation. «Cette structure comprendra en son sein les représentants de différentes catégories des forces vives de la nation (…) Outre les missions de suivi et d’évaluation, le conseil servira aussi de cadre de dialogue et d’échange entre les différents acteurs», a-t-il souligné. Enfin, il a clôturé sa série de propositions par la création d’une entité autonome chargée de la gestion et de l’organisation des examens et concours.


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