Les conseillers municipaux et d’arrondissement prennent part, les 9 et 10 février courant, à deux séminaires de formation sur la «Modernisation des services financiers et mobilisation des recettes» et «L’état-civil».
La mairesse de Libreville a procédé, le 9 février courant, au 4e arrondissement de Libreville, au lancement de deux séminaires de formation au bénéfice de responsables municipaux sur les thèmes : «Modernisation des services financiers et mobilisation des recettes» et «L’état-civil». Animé par le conseiller en charge des questions de décentralisation au ministère de l’Intérieur, le premier séminaire s’inscrit dans le cadre de l’adressage de la ville de Libreville. «Ce séminaire, destiné aux membres du conseil municipal et d’arrondissement, interpelle particulièrement le maire de la commune en sa qualité d’ordonnateur du budget municipal», a-t-elle indiqué. «Le maire dispose d’importantes prérogatives en matière budgétaire, notamment celle de permettre à la collectivité de disposer de suffisamment de ressources pour couvrir ses charges et surtout pour financer son plan de développement», a poursuivi Rose Christiane Ossouka Raponda.
En gros, ce séminaire a pour but d’informer et de former les bénéficiaires sur les fondamentaux en matière de gestion budgétaire d’une commune, d’une part. D’autre part, il leur permettra de mieux s’approprier des tenants et aboutissants de la problématique de modernisation des services financiers municipaux et de sa portée sur les ressources budgétaires communales. Quant au second séminaire, animé par Charles Mba Ovono, il vise à informer et former sur «le sens et la portée de (la) qualité d’officier d’état-civil et des actes (qu’ils élaborent et fournissent) aux usagers à ce titre», conformément aux dispositions de l’article 49 de la loi organique n°001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation. «Cette qualité, qui participe des missions régaliennes du maire, fait peser sur ses épaules une fonction sociale et juridique, vitale et primordiale», a-t-elle souligné, avant d’ajouter : «C’est pour cette raison que les actes qu’il pose au titre de cette fonction doivent rigoureusement être conformes aux textes en vigueur car, le cas échéant, ils peuvent engager sa responsabilité administrative et pénale».