Soupçonné d’avoir été l’instigateur d’un crime dit ‘’rituel’’ sur une jeune fille de 12 ans dans la localité de Kango en 2009, Gabriel Eyeghe Ekomie incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis le 7 juin dernier 2013 vient de bénéficier d’un non-lieu dans cet affaire et aurait recouvré la liberté dès le samedi 1er mars2014, selon son avocate. "Non lieu dans l’affaire Gabriel Eyeghe Ekomie", c’est l’annonce faite par l’avocate du sénateur de Kango à nos confrères de Gabonactu.
Les faits remontent à 2009 lorsque le corps mutilé d’une adolescente est retrouvé sans vie. Le meurtrier, Aristide Pambou Moussounda, qui sera par la suite appréhendé, dénoncera le sénateur Gabriel Eyeghe Ekomie comme étant le commanditaire de ce crime avec prélèvement d’organes .
Aristide Pambou Moussounda, reconnu coupable, sera condamné à la réclusion à perpétuité. Le sénateur, déchu de son immunité parlementaire sera quant à lui incarcéré suite à une non présentation devant les instances judiciaires devant statuer sur cette affaire.
C’est donc à l’issue d’un séjour en prison de près de 9 mois émaillé de plusieurs incidents dont une hospitalisation pour insuffisance respiratoire, des menaces de suicide et même une escroquerie dont il a été la victime, que le sénateur a pu bénéficier d’un verdict de non-lieu dans cette affaire puis d’une remise en liberté samedi 1er mars annoncée par son avocate, Gisèle Eyu Bekale.