La Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) abrite depuis le 10 février courant, un atelier de formation sur les outils de suivi-évaluation et de gestion axée sur les résultats (GAR), au profit des agents de l’administration publique.
Dans le prolongement de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux (SNLCCBC), la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) met à la disposition d’une trentaine d’experts issus de dix secteurs prioritaires une plate-forme de formation sur trois jours, du 10 au 12 février courant.
Cette formation, qui fait partie des activités du Projet d’appui à la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux (Paclei), devra permettre de contribuer au renforcement des capacités des parties prenantes à la stratégie en matière de suivi-évaluation et de gestion axée sur les résultats. La stratégie nationale vise à prévenir, sensibiliser, renforcer les capacités des acteurs et soutenir la lutte contre l’impunité des auteurs de corruption et de blanchiment des capitaux.
Selon les termes de références, «la mise en œuvre du Paclei et la poursuite des objectifs de la stratégie nationale de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux privilégient une gestion axée sur les résultats, ce qui nécessite de déterminer des indicateurs précis de mesure de progrès dans les dix (10) secteurs ciblés et d’indicateurs de performance globale du projet, ainsi que de renforcer les capacités des parties prenantes en gestion axée sur les résultats».
Avec l’appui du Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD), le gouvernement a élaboré un Document de stratégie de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux, qui a été signé en 2013 par le président de la République, et officiellement lancé en 2015 par le Premier ministre. Les secteurs prioritaires sont : les investissements et marchés publics ; le secteur privé avec le climat des affaires ; la décentralisation; l’éducation; les finances (douanes/impôts/trésor); la forêt et l’environnement; les mines et les industries extractives; la santé publique; les transports et la justice.