Ce lundi 3 mars 2014, s’ouvre à Toronto, au Canada, la troisième édition du congrès Franco-Mine auquel devraient prendre part plusieurs ministres et représentants de divers pays africain, américain et européen, à l’instar de Régis Immongault, ministre gabonais des Mines.
Ainsi que l’a annoncé le gouvernement canadien, le 28 février 2014, l’honorable Ed Fast, ministre canadien du Commerce international, devrait s’adresser à un auditoire composé de représentants de plusieurs pays et sociétés d’exploitation minière du monde, à l’occasion du congrès Franco-Mine 2014.
Organisé pour la troisième fois consécutive par l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM) en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères, du commerce et du développement du Canada, son service de délégués commerciaux ainsi que le ministère des Ressources naturelles et de la faune du gouvernement du Québec, le congrès Franco-Mine devrait réunir quelques pays invités, pour l’occasion, à examiner les nouvelles modalités d’accords en affaires et de partage de compétences sur divers sujets liés à l’exploitation des ressources minières dans ces différents pays.
Pour ce faire, dès ce lundi 3 mars, de 8h à 16h30 dans la salle de bal Regency de l’hôtel Hyatt Regency de Toronto, le ministre canadien du Commerce international, ainsi que le ministre Régis Immongault du Gabon, celui du Cameroun, du Mali et de la Mauritanie devraient s’adresser à une assemblée de parties prenantes de l’industrie minière lors de ce congrès, somme toute important pour le Gabon qui, peu à peu, pose de nouvelles bases de l’exploitation minière sur son territoire.
Ainsi, au cours de son exposé prévue pour la deuxième plénière de la journée, Régis Immongault devrait présenter «Les perspectives du gouvernement gabonais» en rapport avec l’exploitation minière sur son sol, notamment pour ce qui est du gisement de Belinga qui suscite, ces derniers temps, un intérêt non négligeable de la part de plusieurs sociétés internationales.
Le congrès Franco-Mine 2014 auquel prendront également part plusieurs institutions financières intéressées par l’exploration et le développement des ressources minérales dans les pays francophones, et particulièrement en Afrique, apparaît pour le Gabon comme une nouvelle occasion de faire part de ses ambitions dans le domaine, mais davantage, de montrer l’étendue de la richesse de son sous-sol et de la détermination des autorités gabonaises à l’exploiter, de manière efficiente, pour le développement du pays.
Une occasion pour le représentant gabonais à cette rencontre de tenter de séduire les chefs d’entreprises actifs en Afrique francophone comme Iamgold Corporation, Windiga Énergie, Groupe Managem et Teranga Gold, qui participeront à la première séance plénière consacrée aux «Perspectives de l’industrie».
Par ailleurs, au terme de la rencontre, Fatimata Dia, la directrice de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), devrait prononcer un discours sur le prochain Sommet de la Francophonie, qui aura lieu à Dakar, au Sénégal.
