Le ministère gabonais de l’Economie et de la prospective a, dans un communiqué publié vendredi, vivement rejeté les allégations selon lesquelles, les caisses de l’Etat sont vides et qu’il ne pourra pas honorer ses engagements faute de liquidités.
Le ministère de l'Economie répond à la diffusion mercredi, d'une dépêche d'une agence de presse étrangère, indiquant que les caisses de l'Etat gabonais sont vides et le pays n'honorera pas ses engagements faute de ressources.
« Le ministère de l'Economie et de la prospective réfute catégoriquement ces assertions (…) condamne le manque de rigueur, le fait que les sources ne soient pas recoupées, finalement la légèreté caractérisée par cette dépêche qui n'honore pas l'organe à l'origine de celle-ci », déplore le communiqué.
Ces assertions proviendraient, selon le même communiqué de Michel Meviane, conseiller financier du ministre de l'Economie et de la prospective qui n'est pas connu du cabinet du ministre de l'Economie.
Par ailleurs, le gouvernement précise que les finances publiques du Gabon sont au beau fixe dans un pays qui connaît un taux de croissance constant et soutenu ces 4 dernières années.
« De plus, les différentes institutions économiques confirment les projections de croissance robuste et soutenue de l'ordre de 7% dès 2014 et 8% à l'horizon 2018 », vante le texte.
Cette réaction intervient au lendemain de la décision du président gabonais, Ali Bongo Ondimba de suspendre le paiement « des fonds communs » aux fonctionnaires des régies financières et autres ministères afin de redistribuer cette manne à l'ensemble des agents du service public de manière équitable.
Cette décision a déjà provoqué des remous à la Douane où une partie des agents sont entrés en grève en début de semaine pour manifester leur mécontentement par rapport à cette décision de suspendre le paiement "des fonds communs".