Libreville, Gabon – La capitale camerounaise, Yaoundé abritera du 8 au 12 février prochain, une session extraordinaire de la réunion annuelle des hauts responsables du centre interrégional de coordination pour la mise en œuvre de la stratégie commune CEEAC- CEDEAO-CGG de sûreté et de sécurité maritime du Golfe de Guinée, a annoncé le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, lors d’un point de presse vendredi à Libreville.
« L’insécurité maritime dans le Golfe de Guinée constitue un phénomène complexe qui affecte la situation économique et politique des Etats du Golfe de Guinée, avec des conséquences très sérieuses y compris pour ceux qui ne disposent pas d’accès direct à la mer », a déclaré Ahmad
Allam-Mi.
plusieurs experts soutiennent que la criminalité transnationale fait peser de graves menaces sur la sécurité et la sûreté maritimes, la paix et la stabilité internationales, d’une part, et sur le développement économique des Etats de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest, d’autre part.
Selon M. Allm-Mi, ces menaces sont de plusieurs ordres. Elles vont du trafic d’armes et des stupéfiants, en passant par la traite des êtres humains, la piraterie et les vols à main armée en mer, la pêche illicite, l’enfouissement des déchets toxiques.
« Je voudrais me réjouir de voir la Communauté internationale et les opérateurs de mer toujours mobilisés sur un sujet stratégique commun, dont la CEEAC et les Etats membres se sont saisis dès 2008 », a-t-il dit.
La nécessité de mettre en place une stratégie de sûreté et de sécurité maritimes du Golfe de Guinée découle d’une volonté politique manifeste des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, de la CEDEAO et de la Commission du Golfe de Guinée de s’attaquer à ce phénomène.
« J’en appelle de tous mes vœux à la mobilisation de nos Etats et des opérateurs de la mer, de nos Communautés régionales, de l’UA et de la Communauté internationale, afin que nous poursuivions ensemble les efforts communs pour renforcer l’existant, car dit-on, c’est l’union qui fait la force », a-t-il ajouté.
La rencontre de Yaoundé consistera en l’examen et validation des documents présentés par l’équipe des experts.